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21 sep. 17

Stratégie Logement : un pari perdu ?

En recentrant le PTZ uniquement sur l’immobilier neuf en zone tendue, on exclut les primo-accédants qui ne pourront plus acheter à cause des prix trop élevés.
En recentrant le PTZ uniquement sur l’immobilier neuf en zone tendue, on exclut les primo-accédants qui ne pourront plus acheter à cause des prix trop élevés. Rappelons que la majorité des PTZ se réalisent dans les zones périphériques, et pour cause… Les ménages les plus fragiles financièrement s’éloignent des villes et font souvent construire. Pour preuve la bonne santé du marché de la maison individuelle, qui affiche depuis deux ans une croissance tant au niveau du nombre de chantiers que des emplois induits. Limiter le PTZ revient à donner un véritable coup de frein au choc de l’offre voulu par le Président. C’est également une erreur politique, car elle va affaiblir ce secteur qui a enfin, et difficilement, retrouvé son équilibre 
 
A l’inverse, en concentrant le PTZ ancien dans les zones détendues, le gouvernement pense-t-il réhabiliter la France rurale ?
C’est oublié que le PTZ ancien permet aux primo-accédants d’acheter en zone tendue des biens dégradés à réhabiliter et ainsi devenir propriétaires près de leur lieu de travail. De plus, en zones tendues, cette mesure remet sur le marché des logements qui étaient restés vacants faute d’entretien.
 
Ces choix sont incompréhensibles, car ils laissent les primo-accédants des zones tendues sur le bord de la route. Mais le gouvernement, dans son calcul financier, n’a-t-il pas cherché à donner, afin de réaliser des économies, l’illusion qu’il maintenait un dispositif tout en lui retirant sa substance ?