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21 déc. 17

Que vaut Lyon ? Plus de 82,5 milliards d’euros !

La FNAIM et Patrice de Moncan, écrivain, économiste, se livrent à un exercice sans précédent : chiffrer la valeur des principales villes de France. Après Paris, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Nantes et Nice, cette auscultation immobilière se poursuit à Lyon. L’auteur et les agents immobiliers FNAIM, après avoir fait la somme des 298 375 logements, des 3 456 000 m2 de bureaux, entrepôts et des 7 643 commerces, sont arrivés au chiffre de 82,5 milliards d’euros.
Ils y sont parvenus en analysant les 9 arrondissements de Lyon et leurs quartiers. A partir des transactions récemment réalisées dans chacune de ces zones, ils ont établi la valeur de :
 
  • 66,6 milliards d’euros pour l’habitation (soit 298 375 logements)
  • 11,4 milliard d’euros pour les bureaux (soit 3 456 000 m2 intra-muros)
  • 4,327 milliards d’euros pour les commerces et les boutiques (soit 7 643 locaux recensés dans la ville)
 
Les précédentes références d’évaluation étaient celles de 706 milliards pour Paris (87 836 bâtiments), de 82,1 milliards pour Marseille (93 917 bâtiments), de  58,2 milliards pour Nice ( 35 277 bâtiments), de 41,5 milliards pour Nantes (56 950 bâtiments), de 33 milliards pour Bordeaux (68 435 bâtiments) et de 28,2 milliards pour Strasbourg (26 331 bâtiments rencensés).
 
Aussi, comme pour les six autres villes, les auteurs de l’enquête se sont livrés au calcul audacieux de convertir les joyaux architecturaux de la ville en réserves foncières. A cette aune, combien vaudrait la Basilique de Fourvière si à sa place étaient construits des F4 de bon standing ? 335 millions d’euros ! De même, le Palais de la Bourse pourrait procurer 55,7 millions. Quant au célebre Grand Théâtre Antique, son estimation est portée à 496 millions d’euros. En additionnant seulement neuf monuments et lieux emblématiques (mais Lyon en compte beaucoup plus) la ville serait réévaluée de plus de 1 428,4 millions d’euros supplémentaires. Mais bien évidemment, il ne s‘agit là que d’une construction intellectuelle.
 
Lyon est la 2e ville de France en terme de valeur patrimoniale, derrière Paris, mais devant Marseille, Nice, Nantes, Bordeaux et Strasbourg.
 
Une spécificité de la ville réside dans la part du logement qui, comme à Paris, est sensiblement moindre, compensée par celle des bureaux très supérieure à celles que l’on a dans Marseille et Bordeaux. Près de 14% à Lyon et plus de 20% à Paris. Par contre, on constate qu’en valeur relative, la part des commerces est à peu près identique dans les quatre villes, autour de 5%, et même presque 6% à Marseille.
 
Le parc immobilier lyonnais est composé de 298 375 logements répartis dans 30 072 immeubles. En 2017, 54,9% des immeubles sont détenus en copropriété, tandis que 45,10 % appartiennent à un seul propriétaire. La copropriété a donc gagné 1,9% depuis 2000. Ces chiffres marquent une évolution au cours des dix-sept dernières années de la propriété lyonnaise dans un sens comparable à celle des autres grandes villes françaises, à savoir une baisse de l’unipropriété au profit de la copropriété.