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31 juil. 2023
La croissance française a rebondi nettement plus qu'attendu au deuxième trimestre
La France a surpris les experts avec une croissance économique robuste de 0,5 % au deuxième trimestre de 2023, surpassant largement les prévisions. Cette performance, saluée par le gouvernement, est principalement attribuée à un dynamisme dans le commerce extérieur et l'industrie manufacturière, malgré une consommation intérieure en baisse et des défis persistants dans le secteur de la construction.
 
La France a connu une excellente performance économique au deuxième trimestre, avec une croissance de 0,5 %, selon les estimations publiées par l'Insee. Ce chiffre a dépassé les prévisions des experts qui tablaient sur une hausse modeste de 0,1 % du PIB pour cette période. Cette avancée inattendue porte l'acquis de croissance du pays pour 2023 à 0,8 % dès la fin du deuxième trimestre, ce qui constitue une nouvelle encourageante pour le gouvernement qui vise une croissance de 1 % pour l'année en cours. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie a salué l’amorce d’un « cercle vertueux où c'est la production qui finance notre modèle social et la redistribution ». 

La principale cause de cette croissance plus robuste réside dans la performance du commerce extérieur qui a contribué positivement à hauteur de 0,7 point à la croissance globale. Les exportations ont connu une augmentation notable (+2,6%), surpassant largement les importations (+0,4%). Cette embellie s'explique notamment par le dynamisme de l'industrie manufacturière, stimulée par le redémarrage progressif du parc nucléaire, le rebond des matériels de transport et des autres produits industriels. A noter que le secteur de la construction souffre toujours de la remontée des taux d’intérêt et des difficultés rencontrées par les ménages pour leurs achats immobiliers.  

Toutefois, la consommation intérieure est en berne et constitue un point faible dans cette reprise économique. La consommation des ménages a diminué de 0,4 % au deuxième trimestre, en partie à cause de la baisse des achats de biens. L'inflation élevée a également joué un rôle dans cette situation, avec une hausse des prix dans les supermarchés qui a conduit les Français à réduire leurs dépenses alimentaires. Cependant, un signe encourageant est apparu en juin, où les achats alimentaires ont rebondi de 2,5 %. 

D'un autre côté, l'investissement des entreprises résiste malgré un contexte d'inflation persistante. Il affiche encore une petite progression de 0,1 % au deuxième trimestre. Même constat pour les services avec des dépenses de transport qui augmentent de 3%, et une hausse de 1,6% également pour les dépenses consacrées à l’hébergement et la restauration. 

 

Source : Les Echos / Reproduction interdite  

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