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13 sep. 2023
Difficulté financière : WeWork essaie de redresser la barre pour éviter la faillite
WeWork, autrefois un géant de l'immobilier de bureau flexible, est aujourd'hui au bord de la faillite. Cette entreprise basée à New York, qui avait connu une ascension fulgurante sous la direction de son fondateur Adam Neumann, fait désormais face à une dette de plus de 2 milliards de dollars, dont une grande partie est due à son actionnaire principal, le fonds japonais SoftBank.
En août dernier, WeWork commence à rencontrer des difficultés financières menant les dirigeants à avertir que l’entreprise risque de ne pas pouvoir continuer ses activités. Elle enregistre des pertes de plus de 300 millions de dollars par trimestre, une perte qui pourrait prendre à l’entreprise deux ans et demi à rembourser.  

Sur le marché boursier, les actions de WeWork ont également dégringolé, avec une valeur qui est passée à seulement quelques centimes à la mi-août. Si la situation ne s’améliore pas d’ici octobre, l'entreprise risque d'être retirée du New York Stock Exchange. Une tentative de regroupement d'actions a été faite en juin pour tenter de sauver la situation. 

En plus de ces problèmes financiers, WeWork a connu des changements de direction fréquents, avec le départ soudain de son PDG, Sandeep Mathrani, en mai dernier. 

Malgré des mesures de restructuration, telles que la résiliation de nombreux baux et l'abandon de projets coûteux, l'entreprise n'a pas réussi à retrouver son chiffre d'affaires d'avant la pandémie. Cela soulève des doutes sur la viabilité de son modèle d'entreprise, même si ses espaces de bureau affichent un taux d'occupation élevé de 75%. 

Pour tenter de se redresser, WeWork a nommé un nouveau directeur général en la personne de David Tolley, un professionnel de l'immobilier. Les financiers ont pris le contrôle de l'entreprise dans l'espoir de la sauver de la faillite. 

Depuis son échec en bourse en 2019, la valorisation de WeWork a chuté de façon spectaculaire, coûtant des milliards de dollars à SoftBank, bien que ce dernier continue de soutenir l'entreprise. 

WeWork est confrontée à une concurrence accrue sur le marché de l'immobilier de bureau flexible, avec des entreprises comme Regus et Spaces qui ont évolué vers des modèles de gestion de contrats plus sûrs. WeWork doit maintenant faire face à un environnement concurrentiel en constante évolution. 

Source : Challenges / reproduction interdite 

 

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