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Retour annoncé des primo-accédants. Enfin !
L’extension du PTZ, conjuguée à des taux d’intérêt toujours aussi bas, signera le retour des jeunes ménages sur le marché du logement résidentiel, qui s’en trouvera relancé. Un bon point pour la croissance, l’emploi… et la confiance.
Un PTZ 2016 à la hauteur. Un prêt à taux zéro étendu à l’acquisition dans l’ancien partout en France, sous condition de travaux : c’est exactement ce que préconisait CAFPI depuis deux ans ! Le Président de la République vient de l’annoncer avec, en prime, une augmentation des montants prêtés et un allongement de la franchise de remboursement du capital pour les ménages les plus modestes. Ces mesures doivent être intégrées à la loi de finances en cours de discussion devant le Parlement, pour une application probable au 1er janvier 2016. On touche au but.
Des taux de crédit super-attractifs. Avec ou sans PTZ, les acquéreurs peuvent encore compter sur des conditions de crédit extrêmement favorables. En ce moment, les taux baissent. De peu, mais ils baissent, comme CAFPI l’avait prédit. C’est bien la preuve qu’il n’y a pas de tendance de fond à la hausse. L’évolution des OAT reste favorable, le risque à long terme est donc presque nul. La BCE maintient ces taux bas et l’Euribor chute encore (0,129%). L’argent ne coûte – presque – rien.
Des banques prêteuses. Les banques prêtent aujourd’hui en moyenne à 2% sur 20 ans.
Au vu des conditions actuelles, une fois retirés les frais inhérents à la gestion des dossiers d’emprunts, il leur reste de belles marges. Certaines d’entre elles, avant d’affûter leurs armes de conquête de clientèle pour 2016, en profiteront pour baisser encore leurs taux sur novembre et décembre… C’est le rôle du courtier de déceler ces opportunités par une bonne connaissance de la politique de chacune des banques, afin de proposer à sa clientèle les meilleures offres.
Un marché du logement relancé. L’extension du PTZ devrait faire revenir sur le marché de l’accession entre 50 000 et 100 000 ménages. Les primo-accédants, qui ne représentaient plus que 37% des acquéreurs en 2014, devraient repasser les 50%, toutes transactions confondues (ancien, neuf en promotion et en construction de maisons individuelles). La condition de travaux dans l’ancien pourrait avoir des vertus apaisantes sur les prix, par une opération-vérité sur les valeurs des biens existants et par une émulation de la concurrence avec le neuf.
Une assurance-crédit moins chère. Le 1er octobre 2015, les banques ont mis en place la fiche standardisée d’information sur les critères de garantie qu’elles exigent pour l’assurance emprunteur. Il est désormais plus simple de faire jouer la concurrence sur ce point aussi et, ainsi, de faire baisser les tarifs. Voilà qui renforce encore l’attrait des courtiers : ils peuvent désormais proposer systématiquement une délégation d’assurance satisfaisante. La conjoncture est décidément exceptionnelle pour les acquéreurs !