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2 déc. 15

Les acquéreurs dans les starting-blocks

L’accalmie habituelle de fin d’année pourrait laisser place, début 2016, à un fort redémarrage de l’accession à la propriété.
L’accalmie habituelle de fin d’année pourrait laisser place, début 2016, à un fort redémarrage de l’accession à la propriété. Tous les atouts se mettent en place, en effet, pour créer cette dynamique : l’arrivée du PTZ 2016, des taux de crédit toujours au plancher, des prix stables, dans l’ancien comme dans le neuf, lequel revient en plus grande quantité. Le pouvoir d’achat immobilier est au top !
 
Nouveau prêt à taux zéro. Le PTZ change de visage au 1er janvier 2016 : toujours réservé aux primo-accédants pour l’achat de leur résidence principale, il ne sera plus réservé au neuf, mais étendu à l’ancien avec travaux, qui doivent représenter 25% du coût total de l’opération. Les conditions financières aussi seront assouplies. Par exemple, dans une grande ville de la zone A, un couple avec un enfant qui achète son premier logement, a droit au PTZ si ses ressources ne dépassent pas 62 900 euros par an. Le prêt peut aller jusqu’à 102 000 euros remboursables sur une durée de 20 à 25 ans avec un différé d’amortissement de 5 à 15 ans. 
 
Crédit toujours bon marché. Si le PTZ ne peut financer que 40% du montant de l’opération (lui aussi plafonné), le complément de crédit peut être obtenu à des taux qui restent exceptionnels : 1,60% sur 15 ans et 1,93 % sur 20 ans pour les taux les plus bas obtenus par CAFPI. Mais les taux les plus hauts négociés par le n° 1 des courtiers en crédit immobilier ne sont pas en reste puisqu’ils sont inférieurs de 26 points de base (0,26%) en moyenne par rapport aux taux du marché.
 
Conjoncture bancaire favorable. Pas cher, le crédit s’annonce également abondant. A nouvelle année, nouveaux objectifs pour les banques, qui vont pouvoir consacrer l’essentiel de leur production à l’acquisition du fait de la retombée des renégociations de crédits (30% des dossiers en novembre contre 45% en moyenne au 1er semestre).  Les banques repartiront en conquête de clientèle et seront donc certainement plus agressives. D’autant qu’elles en ont les moyens. Le coût de l’argent est toujours très faible (Euribor à 0,058%).
 
Marchés immobiliers mieux orientés. Dans l’ancien, les prix devraient, en moyenne, afficher une stabilité sur l’ensemble de l’année 2015. Le nombre des transactions, en revanche, s’est redressé et, selon les Notaires, les marchés porteurs (Ile-de-France, grandes villes de province) pourraient retrouver, en 2015, leur niveau d’activité d’avant crise. Dans le neuf, les autorisations de construire et les mises en chantier se redressent dans le logement collectif. La reprise se dessine pour 2016.
 
Pouvoir d’achat immobilier en hausse. La conjonction des différents points positifs recensés précédemment se traduit par un niveau très élevé du pouvoir d’achat immobilier des ménages en cette fin d’année. En 3 ans, de janvier 2012 à décembre 2015, pour une même mensualité de 1 000 euros, le montant qu’il est possible d’emprunter est passé de 164 305 euros à 196 201 euros sur 20 ans. C’est 19,41% en plus et un logement plus grand de près de 30 m² à Rouen et Metz, 15 m² à Nantes et Marseille, 10 m² à Lyon, Toulouse, Nice…  C’est le moment de prospecter !