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13 avr. 16

Printemps ensoleillé pour l'immobilier

Enfoncé le plancher de mai 2015 et son 1,70% sur 20 ans. Aujourd’hui, on est à 1,50%, un taux « prime » qui devrait se généraliser progressivement sur l’ensemble du territoire au cours du printemps. Un record historique depuis… 250 ans, aux dires de spécialistes de la statistique.
A peine plus de 1% sur 10 ans, moins de 1,50% sur 20 ans ! CAFPI établit de nouveaux records pour ses bons clients. Le n° 1 des courtiers en crédit immobilier invite cependant à ne pas baisser la garde : pour les emprunteurs, il y a encore des gisements d’économies à explorer dans le crédit ; et côté pouvoirs publics, il reste un secteur-clé de l’immobilier à relancer, celui de la construction.
 
Petit retour en arrière. Il y a un an à peine, il était de bon ton de jouer les Cassandres en alertant sur une remontée « inéluctable » des taux. Seul CAFPI restait confiant sur le maintien de taux durablement bas et laissait même entrevoir de nouvelles baisses. Les fondamentaux n’étaient pas réunis pour une remontée des taux monétaires et, avec eux, des taux de crédit, disait en substance la Météo CAFPI de juin 2015. Pronostic vérifié.
 
Nouveaux records…. Enfoncé le plancher de mai 2015 et son 1,70% sur 20 ans. Aujourd’hui, on est à 1,50%, un taux « prime » qui devrait se généraliser progressivement sur l’ensemble du territoire au cours du printemps. Un record historique depuis… 250 ans, aux dires de spécialistes de la statistique. En avril, le taux de l’OAT 10 ans est à 0,41%, celui de la BCE à 0% et l’Euribor 1 an est négatif à -0,005%. Du jamais vu dans la période contemporaine. 
 
…partis pour durer. Rien, dans la conjoncture française, européenne ou mondiale, ne laisse présager un revirement de situation dans l’immédiat. Le crédit devrait donc rester aussi bon marché jusqu’à la fin de l’année. Autre bonne nouvelle, les inquiétudes nées d’un durcissement des conditions de crédit par le Comité de Bâle semblent s’apaiser. La levée de boucliers de la part des banques françaises, mais aussi des courtiers et des  professionnels de l’immobilier, n’a pas été vaine : le projet de réglementation dit Bâle IV est, au moins pour l’instant, écarté.
 
Gisement d’économie dans l’assurance-crédit. Gâtés sur les taux des prêts, les emprunteurs ne le sont pas encore tous sur le coût des garanties. Il est possible – et fortement conseillé – de faire jouer la concurrence pour gagner de précieux points sur le coût de l’assurance emprunteur. 
 
Rebond des financements. Mars 2016 a vu repartir très fort les demandes de crédits immobiliers, restées un peu en retrait en janvier et février.  Le redémarrage provient surtout de l’accession à la propriété, le rachat de crédit retrouvant son niveau normal, soit 20% de la production de CAFPI. L’explication est à chercher du côté du nouveau PTZ et du retour à un meilleur niveau de confiance des ménages. Cette dynamique porte le développement de CAFPI, qui a programmé l’ouverture de 25 nouveaux points de vente, en 2016, et de nombreux recrutements.
 
Marché du neuf : problème d’offre. Avec le nouveau PTZ, les primo-accédants sont de retour. Mais la construction de logements collectifs neufs, qui profite grandement du redémarrage de la primo-accession, peine à suivre. Alors que les ventes augmentent, la délivrance de nouveaux permis de construire reste en retrait. La libération du foncier reste en plan.
 
Marché de l’ancien : un effet PTZ aussi. L’impact du PTZ est moins marqué dans l’ancien en raison de  ses conditions plus complexes : il faut trouver un bien nécessitant des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération (ou 1/3 du prix d’acquisition seule) et faire établir des devis par des artisans. Mais les primo-accédants n’hésitent pas à venir voir les courtiers pour avoir des conseils sur ce montage. Il faut dire que le PTZ dans l’ancien leur permet d’envisager l’achat d’un bien, certes, dégradé, mais en centre-ville et à prix plus abordable. Un premier bilan sur cette partie du PTZ sera possible au second semestre.