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Prenons la route des vacances avec Bureau Veritas
En France, il y a 1 million de km de routes, dont 11 500 km d’autoroutes. Elles sont empruntées par 31,8 millions de voitures et 6,5 millions de camions et utilitaires, qui parcourent chaque année un total de 572 milliards de km. L’été est la période où l’on compte le plus de bouchons, avec un record qui a lieu chaque année le premier samedi d’août. Ce jour-là, 4 à 5 millions de voitures sont en circulation. Le record absolu est de 994 km de bouchons cumulés, le 2 août 2014.
D’où vient le mal des transports ?
Pour certains, prendre la route s’apparente plus à un calvaire qu’au plaisir de partir en vacances, et ce, à cause des nausées du mal des transports. Bons nombres d’idées reçues sont répandues à ce sujet et chacun y va de son remède miracle. Mais savez-vous vraiment ce qui le provoque ?
Si nous ne sommes pas tous égaux face à ce mal, la cause, elle, est unique ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les routes sont loin d’être plates, mais faites de nombreuses ondulations plus ou moins grandes. Si vous ne ressentez les courtes que comme de simples secousses, ce sont les longues qui provoquent le mal des transports.
Pour y remédier et améliorer le « confort de conduite », des tests sont effectués. Lorsque l’on mesure des ondulations trop fortes, la route peut être retravaillée, soit en la rabotant, soit en ajoutant une couche supplémentaire de bitume dit « d’enrobé ».
Pourquoi les routes ne font-elles pas toute autant de bruit ?
Vous avez sans doute déjà pu constater que la route est plus bruyante à certains endroits, et vous devez monter le son de la radio. Vous roulez certainement sur une zone de chaussée drainante. « C’est un enrobé spécial, plus poreux, plus ouvert, conçu pour évacuer l’eau de pluie plus rapidement », explique le groupe Bureau Veritas. Il a aussi la particularité d’étouffer un peu le bruit de la chaussée mais d’en générer davantage à l’intérieur de l’habitacle, par effet de vibration». Inconvénient : l’enrobé drainant est aussi plus fragile. A l’approche des péages, très sollicités, on remplit les pores en y coulant du béton pour le rendre plus rigide et plus résistant.
Inspecteurs acrobates ou drones pour contrôler les ponts
On compte près de 250 000 ponts et ouvrages d’art en France. Certains sont vieux de plusieurs siècles et sont de véritables chefs d’œuvre d’architecture.
Ces ponts subissent l’usure du temps et s’abiment face aux caprices de la météo jusqu’à risquer l’effondrement. Pour éviter de mettre en danger la vie des usagers, des inspections sont régulièrement mandatées.
Rien que dans les Bouches-du-Rhône, 1600 ponts ont été contrôlés par Bureau Veritas en 4 ans, soit plus d’un par jour ! Pour cela, des nacelles articulées qui basculent sous le pont sont installées afin que l’inspecteur puisse se placer à moins de 20 centimètres de la paroi, et ainsi repérer des fissures de 0,1 millimètre. Quand cette opération est impossible à réaliser ou que le trafic est trop dense, ils font appel à des acrobates ou à des drones pour vérifier qu’il n’y a aucune fissure et donc aucun risque d’éboulement.
En passant sur un pont cet été, ouvrez l’œil ! Si vous apercevez des traits de craie grasse sur le pont, c’est un signalement de zone à réparer ou contrôler. L’état du pont est noté de 1 à 3 pour sa classification. A ce chiffre, on ajoute une lettre : un « E » signifie entretien demandé, un « S » sécurité en cause et un « U » intervention urgente. Cela signifie qu’un laboratoire spécialisé va être envoyé afin de vérifier si les câbles d’acier présents à l’intérieur du béton sont encore bien tendus, et un prélèvement du béton pourra être fait pour en vérifier la dureté.
Des plongeurs assurent la sécurité des ports
La circulation importante pendant les vacances se fait aussi sur la mer. Le défilé des yachts, tous plus grands et plus impressionnants les uns que les autres, provoque l’usure plus rapide de la partie des quais située sous l’eau. « Ce qui peut créer des effondrements, y compris à l’arrière des quais, 5 mètres à l’intérieur du port » explique le groupe Bureau Veritas. Des plongeurs vérifient plusieurs mois avant leur arrivée, le bon état du port, en particulier les piliers qui soutiennent les pontons à bateaux. Ces derniers sont en effet soumis à des forces latérales qui ne pouvaient être prévues lors de leur fabrication.
Des plongeurs formés spécifiquement sont également chargés d’inspecter la maçonnerie, les jointures de mortier entre les pierres et l’état du sable en bas du mur.