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12 sep. 17

Taxation des PEL à 30% : une mesure sans impact à court terme, mais il faut profiter des derniers mois de l’année pour ouvrir un PEL.

Si cette mesure risque de détourner les particuliers de ce produit d’épargne, elle ne devrait pas avoir d’impact sur le marché.
Emmanuel Macron avait annoncé qu’il souhaitait détourner l’argent des produits d’épargne vers le financement de l’économie. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, met  aujourd’hui en pratique cette politique avec la volonté de taxer à 30% les nouveaux Plan Epargne Logement à partir du 1er janvier 2018. 
 
Si cette mesure risque de détourner les particuliers de ce produit d’épargne, elle ne devrait pas avoir d’impact sur le marché. « Aujourd’hui, les taux sont très bas, il n’y a donc plus de recours au financement passant par le PEL. Il est considéré comme un pur produit d’épargne », indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.
 
Certes les taux sont encore bas, mais ils ne cessent de remonter. « Le vrai risque de cette mesure se situe sur le long terme, alerte Philippe Taboret. En taxant le PEL à 30%, le gouvernement va détourner les particuliers de ce produit. Dans quelques années, avec des taux de crédit immobilier plus hauts, ce produit manquera aux emprunteurs en quête de financement ». 
 
Une solution et un conseil : « Il faut profiter des derniers mois de l’année pour ouvrir un PEL. Certes, le taux proposé de 1,00% n’est pas très attractif, mais, dans quelques années, quand les taux auront remonté, il permettra d’accéder à des taux préférentiels. », conclut Philippe Taboret.