Relations presse immobilier
Contact médias : Carol Galivel - 01 41 05 02 02

5 déc. 18

2018, un bon cru pour le crédit immobilier

La demande ne cesse de croître en cette fin d’année 2018. Avec des taux moyens réellement appliqués de 0,80% sur 10 ans, 1,11% sur 15 ans, 1,30% sur 20 ans et 1,56% sur 25 ans en novembre, la production annuelle de Cafpi n’est plus en retrait que de 5% par rapport à la même période en 2017.

La météo des taux de Cafpi donne un aperçu des nouveaux barèmes des banques reçus en décembre. Ces taux sont ceux qui seront proposés par Cafpi à sa clientèle en ce début de mois.

La demande ne cesse de croître en cette fin d’année 2018. Avec des taux moyens réellement appliqués de 0,80% sur 10 ans, 1,11% sur 15 ans, 1,30% sur 20 ans et 1,56% sur 25 ans en novembre, la production annuelle de Cafpi n’est plus en retrait que de 5% par rapport à la même période en 2017. « Depuis le mois de juillet, nous notons un véritable retour de la demande notamment celle des primo-accédants. Cette activité, bien plus dynamique qu’en début d’année, nous a permis de rattraper le retard de production enregistré sur le 1er semestre de l’année », note Laurent Desmas, Président du Directoire de Cafpi. « L’analyse de cette tendance nous pousse à estimer une année 2018 en progression sur le financement de l’accession à la propriété par rapport à 2017, principalement dans l’immobilier existant dont le nombre de transactions devrait atteindre 980 000 cette année. »

Les primo-accédants en première ligne

Les bons chiffres de 2018 sont principalement dus aux primo-accédants, qui après avoir déserté le marché en début d’année suite aux mesures du gouvernement, ont profité des taux bas pour accéder à la propriété.  « La part des primo-accédants dans la clientèle est passée de 45% à 61% entre le début et la fin d’année 2018. Cette forte présence est le principal indicateur de la bonne santé du marché. Le maintien à un tel niveau sera la condition d’une bonne activité immobilière en 2019 », explique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.

Vers une nouvelle hausse des taux ?

Ces bonnes nouvelles ne doivent pas éclipser la réalité du marché. En décembre, les taux négociés sur Cafpi sont en légère hausse. Les plus bas atteignent 0,70% sur 10 ans, 1,05% sur 15 ans, 1,20% sur 20 ans et 1,50% sur 25 ans. « Face à la forte demande enregistrée ces derniers mois, les banques relèvent légèrement leurs taux. Il s’agit pour elles de préparer l’avenir. Avec une conjoncture pour 2019 pleines d’aléas, la fin annoncée des rachats de dettes d’Etats par la BCE au cours du 1er semestre, et l’annonce d’une probable remontée des taux directeurs au deuxième semestre, les banques anticipent en remontant légèrement leurs conditions de crédit », précise Philippe Taboret.

Et le moral !

L’activité du marché immobilier dépend également du moral des Français. Pour investir, les emprunteurs ont besoin d’être rassurés sur leur avenir : les primo-accédants qui s’endettent lourdement et sur des durées plus longues que les autres, mais aussi les investisseurs qui doivent, eux aussi, être en confiance pour lancer un projet immobilier qui les engagera sur plusieurs années. « Le gouvernement a un rôle primordial dans cette confiance, les gilets jaunes ne me démentiront pas », ajoute Philippe Taboret. Soutenir l’accession à la propriété et impliquer le financement privé dans la construction de logement sont des actes hautement politiques. « Il est primordial que les actions du gouvernement rassurent les candidats à l’accession », renchérit-il.

Qu’attendre de 2019 ?

Si l’année 2018 s’annonce très bonne, 2019 reste dans l’incertitude. « Le scénario du pire serait une hausse des taux, conjuguée à une baisse du moral des Français. Cela pourrait entrainer une baisse d’activité en 2019. Mais nous n’en sommes pas là », indique Philippe Taboret. En effet, l’envie de devenir propriétaire reste toujours aussi forte chez les Français. « Il existe des solutions adaptées à chaque profil pour permettre à chacun d’accéder à la propriété. En 2019, les emprunteurs auront d’autant plus besoin d’être accompagnés dans leur recherche de financement », conclut-il.