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28 juin 22

L’immobilier haut de gamme bruxellois voit le retour de la clientèle française

Avec ses institutions européennes et internationales, Bruxelles est une capitale diplomatique et stratégique d’ordre mondial. Preuve de son fort attrait, la capitale belge est à la 40e position du BARNES City Index 2022, classement des villes les plus recherchées par les grandes fortunes. « Le marché immobilier bruxellois est très stable depuis de nombreuses années. Sa dynamique a été soutenue par des prix encore très abordables par rapport aux autres capitales européennes et un nombre de transactions qui a continué à augmenter tout au long de l’année 2021 », commente Frédérique Pauporté directrice de BARNES Bruxelles, qui voit son chiffre d’affaires croître de 20% par an, la plaçant dans le Top 5 des agences belges.

L’immobilier bruxellois à des prix toujours attractifs

Malgré les crises qui ont secoué le paysage économique, sanitaire et géopolitique ces deux dernières années, l’immobilier haut de gamme reste la valeur refuge par excellence. « Le contexte macroéconomique favorable couplé à des taux très bas permettant d’emprunter à faible coût a été un des éléments clés du marché. Même si pour éviter une surchauffe du secteur, les banques ont souhaité diminuer les risques en réduisant les capacités d’emprunt », explique Frédérique Pauporté. La fiscalité belge, favorable aux sociétés et en matière de revenus locatifs, a également séduit certains investisseurs cherchant à diversifier leur patrimoine, car la taxation se fait sur un revenu fictif, plus faible que le revenu réel et donc plus avantageux.

Ce sont surtout des actifs immobiliers qui ont changé de main ces derniers temps, suite à la crise sanitaire, la Belgique revenant dans les radars, tout particulièrement des acheteurs français. « Pour une raison majeure : le luxe de l’espace. Pour un montant comparable, vous pouvez acheter quasi trois fois plus de surface de vie intérieure et extérieure à Bruxelles que dans les autres capitales européennes, où les superficies moyennes offertes sont bien plus réduites et les prix au mètre carré bien plus élevés », complète-t-elle. Pour les Français, dont les familles sont souvent plus nombreuses (1), c’est un atout qui fait mouche, surtout depuis la pandémie.

Attention tout de même, le marché bruxellois observe une distorsion entre l’offre et la demande, due à une demande toujours très soutenue et une offre qui ne suit pas le rythme en raison d’une carence de nouveaux biens. « Avec l’impact de cette tension du marché, les prix de l’immobilier haut de gamme pourraient augmenter de l’ordre de 5 à 10% en 2022 selon la rareté du bien », ajoute Frédérique Pauporté

Des acheteurs locaux et Français principalement

Le marché immobilier belge propose tout type de bien, du penthouse à la villa, en passant par la maison de maître ou l’immeuble de rapport, néanmoins BARNES Bruxelles observe un réel attrait de sa clientèle, composée en majeure partie de Français et de Belges, pour les maisons avec jardin proches du centre-ville d’une surface comprise entre 300 et 800 m² pour un prix moyen de 1,5 à 2 M d’euros. Cela donne pour un bien haut de gamme environ 5 000 euros/m², allant de 3 000 euros/m² pour un bien à rénover à 7 000 euros/m² pour un bien sans défaut. « Bruxelles possède toutes les caractéristiques recherchées depuis la crise sanitaire, à savoir, grandes surfaces, espaces extérieurs, le tout proche des commodités. La campagne à la ville, idéal pour les familles. », note Frédérique Pauporté.

Du côté des quartiers les plus recherchés par la clientèle haut de gamme dans la Région de Bruxelles-Capitale, on retrouve Uccle ; Ixelles ; Woluwé ; Etterbeek ; le Quartier européen ; Bruxelles Centre ; Haut de Saint-Gilles et Haut de Forest. « Les appartements de prestige dans les quartiers calmes et huppés des Etangs d’Ixelles et de la place Brugmann sont également très prisés », ajoute-t-elle.

Un retour vers la location

Concernant les locations, ce sont plutôt des expatriés, des eurocrates, des Français ou de jeunes Belges. Avec un effet de balancier : alors que certains avaient choisi de retourner vivre en France -notamment à Paris -après le changement présidentiel de 2017 et l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, beaucoup font actuellement le chemin inverse : attirés par la qualité de la vie bruxelloise, par la bonne gestion de la crise sanitaire, par la verdure qui caractérise de nombreux quartiers huppés de la capitale belge, ils s’installent ou se réinstallent à Bruxelles.

En parallèle, depuis le Brexit, les Anglais s’intéressent de plus en plus à Bruxelles.

(1) Source INSEE 2019 : en moyenne 1,86 enfant par femme en France en 2019, contre 1,60 en Belgique et 1,56 Europe.