2 oct. 13

Maires bâtisseurs : battus ou élus ?

Désormais, les nombreux cas, réussis, de régénération urbaine et de restructuration de centre-ville viennent invalider, voire contredire, la maxime - « maire bâtisseur, maire battu » - de Pierre Billotte. Et si aujourd’hui, contrairement à ce qu’affirmait dans les années 70 le maire de Créteil, « maire bâtisseur » signifiait « maire élu » ? Et si l’initiateur de projets urbains avait la faveur des électeurs ?

Désormais, les nombreux cas, réussis, de régénération urbaine et de restructuration de centre-ville viennent invalider, voire contredire, la maxime - « maire bâtisseur, maire battu » - de Pierre Billotte.

Et si aujourd’hui, contrairement à ce qu’affirmait dans les années 70 le maire de Créteil, « maire bâtisseur » signifiait « maire élu » ? Et si l’initiateur de projets urbains avait la faveur des électeurs ? Dans le contexte d’un débat national sur l’utilisation du foncier et le manque de construction de logements dans notre pays, l’adef met un double coup de projecteur sur cette question, abordée dans le cadre des prochaines Assises Nationales du Foncier et dans un nouvel ouvrage « Le foncier en Ile-de-France – Retour sur 10 idées reçues ».

 

« Les Assises nationales du foncier », à Bordeaux

 

L’adef organise la 2e édition des Assises Nationales du Foncier les jeudi 17 et vendredi 18 octobre 2013, au Palais des Congrès de Bordeaux. Elles auront pour thème  « La rareté, une légende foncière ? » et sont notamment organisées en partenariat avec la Caisse des Dépôts, la CUB, le Conseil Régional Aquitaine, le Conseil Général de Gironde, l’EPFL Pays Basque et la Safer Aquitaine Atlantique.

 

Pas moins de 7 ateliers et 3 débats reviendront sur les causes invoquées pour expliquer le manque de foncier mais aussi sur les conséquences présumées de cette rareté : prix élevés, subventions de la demande (aides à la pierre), développement d’alternatives à l’acquisition, étalement urbain ou ségrégation sociale, etc.

 

Trois débats. Les deux débats du jeudi porteront sur : « Quel avenir pour le périurbain ? » et « Habiter le littoral aquitain. A quel prix ? » Le débat qui se déroulera le 18, de 9h30 à 11h30, aura pour objectif de répondre à la question : « Maires bâtisseurs, maires élus ? ». Participeront à ce débat :

 

  • Jean-François Bel, maire de Montesson*
  • Pierre Bousquet, Directeur de l'aménagement, Icade Promotion
  • Eric Charmes, directeur du laboratoire RIVES, ENTPE Lyon
  • Jean Grenet, maire de Bayonne
  • Jean-Philippe Lacoste, délégué Normandie, Conservatoire du littoral

 

Sept ateliers thématiques. Parmi les thèmes abordés par les ateliers, citons : « La rétention : fantasmes et réalités », « Sait-on faire baisser les prix ? » « Aides à la pierre : entre stop and go et mise sous perfusion », « Zéro étalement urbain » : du slogan à l’acceptabilité sociale ».

 

Un nouvel ouvrage : « Le foncier en Ile-de-France »

 

Dans un ouvrage paru récemment aux éditions adef (« Le foncier en Ile-de-France - Retour sur 10 idées reçues »), Philippe Laurent, maire de sceaux et président de Paris Métropole, revient sur l’importance, dans les projets urbains, des relations entre un édile et la population :

 

« On insiste rarement sur le fait que le maire a aussi, souvent, en face de lui une population ». Or, le maire doit souvent convaincre les habitants, en règle générale réfractaire «  à la construction, et pas uniquement de logements sociaux ». Ainsi, poursuit-il, « une démarche trop dynamique (en terme de construction) peut être considérée comme de la mauvaise gestion ».

 

Idées reçues. Le foncier n’est donc pas à la source de tous les maux, à commencer par la crise du logement sans précédent qui touche la région-capitale. Entre difficultés réelles et fantasmées, cet ouvrage propose de faire le point sur dix idées reçues à propos du foncier en Ile-de-France.

 

Dix questions pour dix auteurs, chercheurs ou praticiens, avec un objectif commun : inciter les lecteurs de tous horizons, des spécialistes aux néophytes, à prendre du recul sur les spécificités foncières franciliennes et à regarder de plus près la portée des solutions proposées. Car les idées reçues dénoncées dans l’ouvrage sont déclinables sur la France entière…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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