Les TMT* au cœur de Paris : Cité 2.0
Au mois de décembre 2013, la société Pretty Simple, créateur de jeux sur réseaux sociaux ainsi que pour mobiles et tablettes, louait les 3000m² de l’immeuble du 6 rue de Hanovre, au cœur de ce que l’on appelle la Cité Financière. Ou plutôt que l’on appelle encore.
Car cette dénomination, qui s’était imposée par la concentration des sièges sociaux des grandes banques, sociétés d’assurance et autres institutions financières, se justifie beaucoup moins aujourd’hui.
Bien sûr, il reste des traces de cette tradition. Mais on ne peut plus parler aujourd’hui de mono-activité. Beaucoup de ces sociétés ont migré vers d’autres quartiers, où les disponibilités foncières permettaient une organisation rationnelle et économique de leurs équipes gigantesques.
Cette migration n’a pas été sans susciter de nombreuses inquiétudes. Qu’allaient devenir la Cité Financière et, plus généralement, le Quartier Central des Affaires ? Quel devenir pour le marché des bureaux au cœur de Paris ?
L’arrivée de Pretty Simple n’est qu’une illustration de la réponse à ces questions.Au-delà des avocats d’affaires et des professions juridiques, le centre de Paris agit comme un aimant sur une myriade de nouvelles sociétés, notamment dans le secteur de ce que les Anglo-saxons appellent les TMT (Technologies, Media and Telecommunications). Google, Meetic, DailyMotion et bien d’autres ont précédé Pretty Simple.
Ainsi, le cœur de Paris, si bourgeois et si enraciné dans son patrimoine haussmannien, s’inscrit désormais à la pointe de la modernité et des évolutions technologiques. En opérantcette mue, la Cité Financière – qui pourrait désormais s’appeler la Cité 2.0 – et, plus largement, le QCA témoignent de leur résilience.
Les TMT constituent un formidable relais de croissance, pour lequel la France est particulièrement bien placée. Dans la dernière édition du classement Deloitte Technology Fast 500, la France se place en tête pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), avec 86 entreprises sur 500 ayant connu la plus forte croissance sur cinq ans. 86 entreprises contre 71 pour le Royaume-Uni, 52 pour la Suède, 27 pour l’Allemagne et 17 pour l’Irlande. C’est la quatrième année consécutive que notre pays truste la première place.
Une dernière preuve de l’attractivité du cœur de Paris auprès des start-ups ? Sur les 50 sociétés françaises ayant connu le plus fort dynamisme, 18% sont situées dans le QCA ou dans ses marges de Paris Centre Ouest. Et le quartier concentre 69% des entreprises distinguées installées en région parisienne.
Big data, Internet, silver economy, chimie du végétal, médecine individualisée ou stockage de l’énergie : voici quelques-uns des futurs métiers des immeubles de bureaux du cœur parisien.
*TMT - Technologies, Media and Telecommunications
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