Contact médias : Carol Galivel - 01 41 05 02 02 - 06 09 05 48 63 – galivel@galivel.com

5 juin 25

La BCE accentue la dynamique de redémarrage du marché

La stabilisation des taux de crédit immobilier constatée depuis mai est désormais confortée par deux signaux majeurs : une nouvelle baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne annoncée ce 5 juin, et le recul de l’OAT 10 ans à 3,21%. Ces évolutions confirment une poursuite de la baisse des taux de crédit et alimentent une dynamique de redémarrage tangible du marché immobilier.
8e baisse consécutive de la BCE : un soutien fort aux emprunteurs
 
Depuis juin 2024, la BCE a abaissé ses taux directeurs à huit reprises, ramenant son taux principal de 4% à 2%. La baisse du 5 juin, dans un contexte de reflux de l'inflation en zone euro (1,9% sur un an en mai), constitue un nouveau signal clair de soutien à l’investissement et au crédit. « Cette orientation, couplée à des taux longs en repli (OAT 10 ans à 3,20%), crée des conditions plus favorables à l’accès au financement », souligne Caroline Arnould, Directrice Générale de CAFPI.
 
Les taux obtenus par CAFPI pour ses clients en mai reflètent cette relative stabilité, prélude à une possible détente dans les mois à venir :
  • 3,04% sur 15 ans (-10 centièmes par rapport à avril)
  • 3,15% sur 20 ans (stable)
  • 3,28% sur 25 ans (+4 centièmes)
Les emprunteurs présentant les meilleurs dossiers continuent également de bénéficier de conditions attractives, souvent sous les 3% (2,77% sur 10 ans, 2,83% sur 15 ans ou 2,94% sur 20 ans).
 
Les banques, rassurées par les signaux de la BCE et la baisse du coût de refinancement, poursuivent leur politique d’ouverture au crédit.
 
Une dynamique de reprise qui s’installe
 
Portée par le renforcement du PTZ, la demande repart nettement à la hausse. Chez CAFPI, le nombre de dossiers traités a progressé de 40% depuis janvier. Signe fort : les primo-accédants éligibles au PTZ ont plus que doublé sur les quatre premiers mois de l’année (+133%). Ce retour des jeunes ménages sur le marché illustre une reprise en profondeur.
 
La combinaison de la baisse continue des taux directeurs, du repli de l’OAT 10 ans, et de cette demande en reprise portée par les primo-accédants permet d’envisager un second semestre dynamique pour le marché immobilier. « Les incertitudes internationales restent à surveiller, mais les fondamentaux sont là : le crédit redémarre, et avec lui, la confiance des ménages revient », ajoute Caroline Arnould.
 
Et pour la suite ?
 
Les négociations commerciales avec les États-Unis, les plans budgétaires des Etats et de possibles avancés dans le conflit russo-ukrainien rendent aujourd’hui l’avenir économique incertain. La BCE devrait poursuivre sa politique de soutien à l’économie, tant ces risques pèsent sur les perspectives de croissance en Europe. « Cependant, le timing reste à déterminer d’autant que les analystes écartent pour le moment tout risque de rebond de l'inflation en Europe », conclut Caroline Arnould.