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Paris 7e : en plein Saint-Germain, une maison contemporaine insoupçonnée avec patio, bassin de nage… et pont-levis
En plein cœur du faubourg Saint-Germain, derrière une porte cochère discrète du 19 rue Vaneau, à deux pas des jardins de Matignon, se cache une maison de 750 m² née de la métamorphose radicale d’un ancien atelier. Contemporaine, insoupçonnée, elle s’organise autour d’un patio de 100 m² où végétation, lumière et minéral dialoguent dans un esprit japonisant. Elle abrite un bassin de nage, un mur végétal, un garage avec plateau tournant, et une entrée spectaculaire équipée d’un pont-levis motorisé. Un projet unique, aujourd’hui irréalisable en raison des règles d’urbanisme du secteur.
Proposée à 17,8 millions d’euros, cette maison offre un concentré de libertés architecturales, de prestations rares et d’art de vivre au cœur d’un des quartiers les plus exclusifs de Paris.
Un geste architectural audacieux
L’architecte Guillaume Cochin, à qui l’on doit notamment la construction de l’ambassade de France à Hanoï, a relevé un défi rare : transformer un espace brut et industriel en une maison familiale lumineuse et apaisée. À son retour du Vietnam, Guillaume Cochin a fait deux ans de travaux.
Le résultat : un lieu de vie organisé autour d’un patio central de 100 m², véritable cœur végétal de la maison.
Autour de ce vide structurant, il conserve l’armature métallique d’origine, installe de vastes baies vitrées, un bassin de nage de 75 cm de profondeur. Inspiration asiatique, grands espaces ouverts, le point d’eau, les arbres, la végétation. Une jungle verticale en pleine ville, dans un cocon d’acier.
Un projet devenu impossible
Situé dans le périmètre du Site Patrimonial Remarquable du 7e arrondissement (créé par arrêté ministériel en 2016), le projet n’aurait sans doute plus été autorisé aujourd’hui. À l’époque, Guillaume Cochin se lance dans une « réhabilitation lourde ». En effet, l’espace ne disposait d’aucune infrastructure résidentielle : ni eau courante, ni cloison, ni équipement. Tout était à créer.
La seule obligation : conserver la structure d’origine. L’ancienne descente de garage devient alors une entrée spectaculaire, prolongée par un pont-levis motorisé, un sas sécurisé, et une porte intérieure blindée. L’accès piéton et voiture y est entièrement intégré, dans une scénographie architecturale rare à Paris.
« Ce qui distingue cette maison, c’est la liberté avec laquelle elle a été pensée. Dans un quartier aujourd’hui très encadré sur le plan réglementaire, réussir à transformer un ancien atelier en maison familiale relève d’un véritable défi », souligne Ludovic Brabant, directeur des biens d’exception chez Varenne.
Une maison pensée pour la lumière et le quotidien
Les espaces de vie se déploient en toute fluidité autour du patio : cuisine en retrait, salle à manger sous verrière, salon largement ouvert sur l’extérieur. Effet de volume créé par les verrières. On respire.
L’ensemble développe 574 m² Carrez (749 m² au sol), répartis entre deux corps de bâtiment reliés par le patio.
La maison comprend six chambres, dont trois suites avec salles de bains et dressings, et deux bureaux. En sous-sol, on découvre une salle de sport, un sauna, une salle d’eau, et un garage avec plateau tournant pour quatre véhicules. Idéal pour les collectionneurs d’art au vu du nombre de murs disponibles, le passé du lieu subsiste par touches : une ancienne salle réfrigérée et une salle des coffres.
Une maison à vivre, au cœur du 7e arrondissement
Pensée comme un refuge urbain, cette maison conjugue volumes généreux, lumière naturelle, matériaux choisis et équipements rares. Un bien d’exception pour une vie quotidienne à la fois fluide, protégée et ouverte sur la nature, au cœur d’un des quartiers les plus prestigieux de Paris.
Le 19 rue Vaneau s’adresse à ceux qui recherchent une maison où chaque détail a été pensé pour durer, dans un cadre devenu introuvable.