Baromètre CERENICIMO (sondage IFOP) : Les Français font toujours confiance à l’immobilier, mais ont plus que jamais besoin être conseillés
L’objectif du Baromètre CERENICIMO 2014 est de déterminer les comportements d’épargne des Français disposant d’un minimum de capacité d’investissement et de mettre en lumière leurs attentes tout en mesurant l’image véhiculée par les différents supports d’investissement.
Les attentes : La sécurité encore et toujours…
Plus de sept Français sur dix ne voient pas les prémices d’une sortie de crise. En conséquence, ils déclarent épargner autant (54%) ou plus (19%). Leur inquiétude se confirme quand on les interroge sur la sécurisation de leur épargne : ils sont 56% à penser qu’elle est moins sécurisée et 94% à souhaiter qu’elle le soit autant ou davantage.
La sécurité du capital est l’élément prépondérant (32%) de leur motivation d’épargne ou d’investissement, devant le rendement (22%), la transmission d’un patrimoine (20%). La perspective d’une plus-value ou le bénéfice d’un avantage fiscal (9% chacun) viennent bien après.
Les Français sont plus nombreux à envisager une sortie de crise que l’année dernière et ils sont un peu moins à la recherche de sécurité même si le niveau reste très élevé. La conséquence >> 73% des investisseurs potentiels maintiennent leur épargne où l’ont augmenté.
En d’autres termes : « la fin du monde s’éloigne », mais les difficultés demeurent.
… et la recherche d’une fiscalité moins oppressante
Même consensus généralisé sur la fiscalité. A 81%, les Français ayant répondu au sondage considèrent que les revenus de leur épargne sont trop imposés. Cette situation ne semble pas près de s’améliorer. En effet, 66% des personnes interrogées anticipent une hausse de leur niveau d’imposition dans les prochaines années.
Pourtant, il semble que les Français soient mal préparés pour relever le défi de cette fiscalité galopante :
- Les trois quarts disent tenir compte de leur niveau d’imposition pour analyser la performance d’un investissement. Mais de façon très approximative : 9 personnes sur 10 ne connaissent en effet pas leur taux marginal d’imposition (TMI) ou ne savent pas réellement l’intégrer dans l’analyse d’un support.
- Plus de la moitié (57%) ne connaissent pas les solutions pour réduire l’impact de la fiscalité sur l’ensemble de ses revenus. Les dispositifs défiscalisants restent donc méconnus d’une majorité de nos concitoyens.
Une méconnaissance de l’immobilier géré.
58% des Français ne connaissent pas les avantages d’un investissement en immobilier géré. Parmi ceux qui déclarent les connaître, ils sont seulement 38% à déclarer connaitre son principal avantage : percevoir des revenus peu ou pas fiscalisés.
Plus que jamaisle rôle de Conseil en Gestion de Patrimoine prend son sens.
Quels supports d’investissement choisir ?
Logiques avec eux-mêmes dans leur recherche de meilleurs rendements, les Français ne sont plus que 40% à plébisciter le livret d’épargne en 2014, contre 48% en 2013. Au contraire, l’assurance vie (25% contre 22% en 2013) et la Bourse (8% contre 1% en 2013) retrouvent leurs faveurs.
L’immobilier reste le support d’investissement à privilégier pour se protéger de l’inflation (40% des réponses, comme en 2013) et pour se prémunir des hausses d’impôt (28%). Sur ce point, le livret d’épargne accuse un fort repli (31% contre 40% en 2013). Au contraire, l’assurance vie (20% contre 16% en 2013) et la Bourse (9% contre 4%) reprennent des couleurs. L’immobilier est également plébiscité quant à la satisfaction qu’il apporte.
Satisfecit complet pour l’immobilier, valeur sure et rassurante
- Je privilégie la sécurité d’un investissement à son rendement : 85%
- L’immobilier est une valeur rassurante : 83%
- Les placements immobiliers sont plus sécurisés que les placements financiers : 81%
- Le marché immobilier est plus rationnel que les marchés financiers : 79%
- Investir dans un actif réel est rassurant : 71%
- Je suis satisfait de mon investissement immobilier : 87%
Auprès de qui s’informer ?
Quand il s’agit de se renseigner sur les solutions d’investissement qui s’offrent à eux, les particuliers privilégient la recherche sur Internet à 58% avant de solliciter leur banquier ou assureur (47%), Les recommandations et la presse spécialisée viennent ensuite (28% chacune).Les Conseillers en Gestion de Patrimoine arrivent loin derrière.
Les Professionnels du Patrimoine ont donc plus que jamais besoin de se faire connaître auprès du public : seulement unepersonne interrogéesur deux (58 %) déclare connaitre le métier de CGP. Et sur 66% des particuliers qui font appel aux services d’un professionnel, seuls 31% s’adressent à un CGPI, ce qui revient à dire que 80% des personnes interrogées ne se tournent pas naturellement vers un Conseiller en Gestion de Patrimoine.
La profession a encore des marges de croissance devant elle puisque le cinquième seulement des personnes interrogées a déjà été conseillé par un professionnel de la gestion patrimoniale indépendant (hors banque/assurance).
Méthodologie du sondage IFOP – Baromètre CERENICIMO 2014 :
Cible : Français âgés de 35 à 64 ans. Décisionnaires, ou co-décisionnaires, en matière de souscription de produits financiers ou d’investissements pour leur foyer.Capacité d’investissement/épargne supérieure à 200 euros par mois.
Echantillon : 402 interviews réalisées.
Mode de recueil : interviews réalisées on line
Date : novembre 2013
Composition du questionnaire : 40 questions
Contact médias - Carol Galivel - 01 41 05 02 02