En pratique, comment choisir son assurance-emprunteur ?
Selon une étude de l'Observatoire des crédits aux ménages (OCM), 79% des foyers optent encore pour l'assurance-emprunteur proposée par leur banque, malgré l'ouverture du marché à la concurrence instaurée par la loi Lagarde de 2010.
Méconnaissance de la loi ? Pas toujours. Nicolas Chérond, directeur des Partenariats Assurances chez Vitae Assurances (groupe Cafpi), avance une autre explication et rappelle que le libre choix de l’assurance-emprunteur est plus facile qu’on ne le pense.
Des emprunteurs mal informés ?
L'étude de l’OCM interrogeait des ménages ayant souscrit un crédit immobilier dans les 3 dernières années ou ayant l'intention d'en souscrire un dans le premier semestre 2014. Elle révèle une connaissance très incomplète des garanties souscrites. En effet, si près de 80% savent que l'assurance-emprunteur garantit le décès, ils ne sont plus que 57% à connaître la couverture pour cause d'invalidité, et 23% à savoir qu'ils peuvent être couverts en cas d'incapacité de travail.
En revanche, les personnes interrogées déclarent à plus de 83% être au courant de l'ouverture à la concurrence du marché de l'assurance-emprunteur ! La loi Lagarde est donc bien connue. Le fait que le sondage ait été réalisé en décembre 2013, en pleine discussion du projet de loi Hamon (voté le 14 février 2014 et qui renforce la loi Lagarde) n’est sans doute pas étranger à cet excellent résultat.
Mais, manifestement, cette bonne connaissance de la loi a peu d’effet, puisque le tiers seulement des ménages sondés a fait jouer la concurrence et que 21,1% ont finalement opté pour l'assurance-emprunteur d'un organisme autre que leur banque. Pourquoi tous les autres ont-ils pris le contrat groupe proposé par le prêteur ? Réponse : par facilité, le plus souvent…
Une assurance meilleure et moins chère avec le comparateur Vitae
Il est pourtant simple, aujourd’hui, de faire jouer la concurrence. « Le jeu en vaut la chandelle, souligne Nicolas Chérond. Ajuster les garanties au plus près de la situation et des besoins de l’emprunteur lui assure une meilleure couverture tout en permettant une économie substantielle. L’assurance peut représenter jusqu’à 15% sur le coût total du crédit ».
Une assurance plus qualitative... Vitae distribue des assurances avec des garanties de base très étendues afin de couvrir les risques de la vie courante de chaque assuré :
- le décès, quel qu’en soit la cause ;
- les invalidités de 1ère, 2e et 3e catégories, comprenant l’invalidité permanente partielle (IPP), très peu distribuée par les contrats groupe des banques. Ces derniers limitent souvent leur garantie à l’invalidité permanente totale, qui n’entre en jeu que si l’assuré est dans l’incapacité d’exercer, non pas sa profession habituelle, mais toute autre profession, c’est-à-dire sans reclassement possible ;
- l’incapacité temporaire de travail, avec la prise en charge des échéances de prêt dès lors que l’assuré ne peut plus exercer sa profession habituelle.
…et plus économe. A côté des garanties indispensables, il en existe d’autres, dans les contrats groupe, qui couvrent des faits exceptionnels, comme la pratique d’un sport dangereux ou le déplacement dans des pays en guerre. Tout le monde n’en a pas besoin.
Vitae propose également d’assurer au plus juste les emprunteurs sans pour autant gonfler les quotités de couverture : doubler ces quotités double le montant des primes sans pour autant doubler les garanties.
Exemple. Un emprunteur et un co-emprunteur s’assurent à 100% sur chaque tête. En cas de décès simultané (dans accident de voiture, par exemple), beaucoup de contrats ne vont prendre en charge que 100% de capital restant dû, au même titre qu’une garantie souscrite à 50% sur chaque tête.
« Toutes les assurances emprunteurs ne se valent pas. En cas de sinistre, les conséquences d’une assurance mal choisie au départ se révèleront bien plus pénalisantes, pour les co-emprunteurs ou les ayants droit, qu’un taux d’intérêt moins bien négocié pour le crédit. Il faut en avoir conscience avant d’emprunter et ne pas hésiter à se faire accompagner par des professionnels tels que des courtiers, aussi bien pour le crédit que pour l’assurance », conclut Nicolas Chérond.
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