20 mar. 14

Le Profil des emprunteurs

Comme au cours des précédents mois, la primo-accession demeure à un très faible niveau. Les chiffres décrivent bien la différence de situation entre les primo-accédants et les autres acquéreurs. Le retour des primo-accédants ne se fera pas sans mesuressusceptibles de les resolvabiliser. De son côté, La part des investisseurs poursuit sa remontée.

Comme au cours des précédents mois, la primo-accession demeure à un très faible niveau. Les chiffres décrivent bien la différence de situation entre les primo-accédants et les autres acquéreurs : le prix du bien acquis représente 4,86 années de revenus pour un primo-accédant, contre3,96 années pour un accédant ; le montant moyen du crédit est de 161 878€ sur une durée de 234 mois pour un primo-accédant, contre 183 867€ sur une durée de 202 mois pour un accédant.

 

Le neuf insuffisamment soutenu par le PTZ.Le retour des primo-accédants ne se fera pas sans mesuressusceptibles de les resolvabiliser. Par exemple, l’assouplissement des conditions de remboursement de l’actuel prêt à taux zéro (le PTZ+), vivement réclamé par les promoteurs et les constructeurs de maisons individuelles. Une telle mesure aurait un effet positif sur le marché du neuf, auquel est réservé le PTZ+, les primo-accédants représentant le quart des acquéreurs dans le neuf, contre moins de 10% pour les autres accédants.

 

Montée en puissance du dispositif Duflot. La part des investisseurs poursuit sa remontée. De 13 % en janvier, elle passe à 15% en février, principalement en raison de la montée en puissance progressive de la réduction d’impôt Duflot. On reste néanmoins encore loin des scores du précédent dispositif, le Scellier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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