29 août 14

La réforme Duflot ne créera que 6 à 10 000 logements, loin des 200 000 nécessaires... Réaction du Groupe Gambetta

Norbert FANCHON, Président du Directoire du Groupe Gambetta, déclare : si l’objectif du Gouvernement est de relancer notre économie par le logement et d'améliorer le quotidien des Français, il doit l'assumer complètement et agir en ce sens.

Norbert FANCHON, Président du Directoire du Groupe Gambetta, déclare :

Si l’objectif du Gouvernement est de relancer notre économie par le logement et d'améliorer le quotidien des Français, il doit l'assumer complètement et agir en ce sens. C’est alors la primo accession à la propriété qui doit être au cœur de sa politique du logement.

Les primo-accédants devraient, en effet, représenter plus de la moitié du marché, ce qui est loin d’être le cas depuis plusieurs années. Pourtant, les Français, en particulier les jeunes ménages, aspirent toujours à devenir propriétaire de leur résidence principale.

Certes, les mesures annoncées aujourd’hui sont les bienvenues et le groupe Gambetta apprécie que le gouvernement considère enfin le logement comme une priorité nationale. Le logement permet la cohésion sociale. Il est une source durable et non délocalisable de croissance économique et d’emplois.

Mais ces mesures, positives pour le secteur de la promotion immobilière et pour le bâtiment, ne sont pas encore à la hauteur des enjeux. Elles ne suffiront pas pour construire les 200 000 logements nécessaires pour atteindre l’objectif de 500.000 nouveaux logements par an.

La réforme du dispositif Duflot, qui était nécessaire, ne créera que 6 à 10.000 logements supplémentaires en année pleine.

La simplification des normes créera, à court terme, plus de questionnement que de facilités. Au moins une à deux années seront nécessaires  pour en mesurer les effets concrets. Il faut même oser repenser des sujets tabous comme l'accessibilité handicapée ou la réglementation thermique. Pour que les ménages soient ré-solvabilisés, certaines normes devront être supprimées.

Saluons sans réserve, en revanche, l'incitation à la cession des terrains à bâtir par une baisse de la taxation des plus-values. C’est une véritable novation et elle est courageuse. L’Etat doit la considérer comme un investissement. Les professionnels doivent saisir cette opportunité unique pour baisser les prix de vente des logements neufs.

La situation du Pays exige que l’on agisse vite pour que les mises en chantier se redressent dans les meilleurs délais. Tous les leviers de la relance doivent être actionnés. Un premier pas a été fait aujourd’hui,  il en reste un second à faire, plus efficace encore, en direction de l’accession à la propriété.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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