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09 avr. 2025
Immobilier résidentiel : cinq signaux d’alerte sur un marché en convalescence
Le marché immobilier résidentiel en France montre des signes de reprise au premier trimestre 2025, notamment grâce à des taux de crédit en baisse et à un assouplissement des conditions d’octroi. Toutefois, cette amélioration reste fragile, comme le révèlent les premiers baromètres trimestriels de plusieurs réseaux immobiliers et une étude menée auprès d’agences indépendantes.
  1. Des ventes qui peinent à décoller

 
Malgré la baisse des taux — passés de 4,20 % fin 2023 à 3,19 % début 2025 — seule la moitié des professionnels perçoivent un effet positif sur leur activité. Les stocks de biens disponibles restent difficiles à écouler, et la majorité des professionnels ne se montrent pas confiants quant à leur capacité à concrétiser leurs mandats de vente dans les trois mois. 

 

  1. Des vendeurs réticents à baisser leurs prix

 

Si les acheteurs sont de retour sur le marché, une grande partie des vendeurs refuse toujours de revoir leurs prix à la baisse. Cette anticipation d’un retour à la hausse alimente un décalage entre l’offre et la demande, freinant la fluidité du marché et annihilant l’effet de la baisse des taux. 

 

  1. Des prix toujours trop élevés

 

Malgré un léger recul des prix en 2024, ceux-ci tendent à se stabiliser depuis le début de l’année, et demeurent un obstacle pour de nombreux acheteurs. Le principal frein identifié n’est plus tant le crédit que le climat d’incertitude économique et sociale, qui dissuade les ménages de se projeter dans un achat immobilier. 

 

  1. Le marché des résidences secondaires en pause

 

Autre segment affecté : celui des résidences secondaires, qui connaît un net ralentissement. Ce sont moins des problèmes de solvabilité que le manque de visibilité fiscale, économique et politique qui incitent les acheteurs potentiels à différer leurs projets. 

 

  1. Les logements mal notés énergétiquement boudés

 

Depuis l’interdiction de mise en location des logements classés G au 1er janvier 2025, une hausse modérée des ventes de ces biens est constatée. Toutefois, le nombre de mises en vente reste limité, les propriétaires comme les locataires préférant pour l’instant maintenir le statu quo. 

 

 

Source : Les Echos / reproduction interdite 

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