Comprendre l'immobilier
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09 avr. 2025
Immobilier francilien : vers une sortie de crise ?
Après des mois de repli, les prix de l’immobilier en Île-de-France amorcent une remontée, confirmée par le dernier baromètre SeLoger / Meilleurs Agents. La région capitale semble suivre la dynamique de reprise observée à l’échelle nationale.
Une reprise qui se confirme
Le marché immobilier en Île-de-France semble enfin sortir de l’ornière. Après une première embellie en mars, les données d’avril confirment une tendance haussière dans la plupart des départements franciliens. Ce rebond s’inscrit dans un contexte plus large de reprise à l’échelle nationale : selon les auteurs de l’étude, les évolutions de prix observées au premier trimestre 2025 sont nettement plus favorables que celles enregistrées à la même période l’an dernier.
Dans le détail, plusieurs territoires franciliens enregistrent une progression notable. La Seine-et-Marne affiche une hausse de 0,5 % sur un mois, suivie par l’Essonne (+0,4 %), la Seine-Saint-Denis et Paris (+0,2 %), ainsi que les Hauts-de-Seine (+0,1 %). Deux départements restent néanmoins à la traîne : le Val-de-Marne et les Yvelines voient leurs prix reculer très légèrement de 0,1 %.
Paris en légère hausse, mais toujours contrastée
Dans la capitale, le marché donne lui aussi des signes de réchauffement. Pratiquement tous les arrondissements enregistrent une hausse des prix, à commencer par le très prisé 6e arrondissement, où le mètre carré atteint désormais 14 570 euros, soit près de 160 euros de plus qu’en mars. À l’autre extrémité du spectre, de nombreux secteurs restent en dessous de la barre des 10 000 euros du mètre carré.
C’est notamment le cas dans les 13e, 18e et 20e arrondissements, avec des prix respectifs de 8 617, 8 630 et 8 109 euros par mètre carré. Plus surprenant, le 10e et le 11e restent eux aussi en deçà de ce seuil, avec des prix à 8 929 et 9 840 euros. Le 19e conserve sa position de secteur le plus accessible de Paris, avec un prix moyen de 7 902 euros par mètre carré. Il s’agit du seul arrondissement parisien encore sous la barre des 8 000 euros.
Sur l’ensemble du premier trimestre 2025, Paris enregistre une hausse moyenne de 0,7 %. Une évolution modeste mais significative, d’autant plus qu’elle intervient dans un contexte de stabilisation des taux d’emprunt, qui s’établissaient fin mars à 3,45 % sur 25 ans en Île-de-France.