Mais derrière son image séduisante, le coliving suscite la méfiance de certains élus. Le sénateur communiste Ian Brossat dénonce une dérive spéculative : selon lui, des investisseurs profitent du flou juridique pour contourner l’encadrement des loyers et maximiser les profits. Certaines chambres de 10 m² sont louées entre 900 et 1 200 €, générant des loyers globaux largement supérieurs aux plafonds autorisés. 

Le flou réside notamment dans la nature juridique de ces biens : certains colivings sont déclarés comme locaux commerciaux, échappant ainsi aux règles du logement classique. Pour y remédier, Ian Brossat prépare une proposition de loi visant à mieux encadrer ce secteur. 

Du côté des opérateurs, on défend un modèle « tout inclus », accessible et adapté à une population souvent exclue du marché locatif traditionnel.  

Source : Le Parisien / reproduction interdite