Comprendre l'immobilier
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Les obligations d’État américaines, habituellement prisées pour leur stabilité, ont offert un soutien mitigé. Certes, les taux d’intérêt à 10 ans ont légèrement reculé, ce qui s’est traduit par une hausse des prix des obligations. Cependant, le marché obligataire s’est montré anormalement volatil, notamment après les déclarations de Donald Trump sur l’instauration de nouvelles taxes douanières. Ces variations rapides et marquées ont ébranlé la confiance des investisseurs et mis en lumière la vulnérabilité croissante de la dette américaine face aux tensions politiques.
Du côté des devises, la surprise est venue du dollar. Alors qu’il est généralement renforcé par les périodes d’incertitude mondiale, le billet vert a cette fois perdu 7 % depuis le début de l’année, pénalisé par les doutes pesant sur la politique américaine elle-même. À l’inverse, les monnaies traditionnellement considérées comme des refuges — l’euro, le yen et le franc suisse — ont connu une appréciation de plus de 10 % face au dollar, illustrant un déplacement de la confiance des investisseurs vers d’autres zones monétaires.
L’or sort grand gagnant du contexte actuel et s’impose comme LA valeur refuge. Avec une envolée de 31 % depuis janvier, son cours dépasse désormais les 3 400 dollars l’once. Une telle progression n’avait plus été observée depuis le premier choc pétrolier des années 1970. Le métal précieux profite notamment des achats soutenus des Banques centrales, qui, cherchant à réduire leur dépendance au dollar, renforcent leurs réserves en or. Cette tendance s’est amorcée en 2022 et ne semble pas près de ralentir.
Enfin, malgré sa réputation croissante, le Bitcoin n’a pas tenu son rang : il est en baisse de 7 %, affichant une volatilité plus proche des actions que d’un actif défensif.
En somme, alors que les marchés tanguent au gré des tensions géopolitiques et économiques, l’or confirme sa solidité historique, tandis que le dollar et les obligations américaines déçoivent. Les devises européennes et asiatiques résistent bien, mais les actifs numériques restent encore loin de pouvoir prétendre à une véritable fonction protectrice en période de crise.