La carte des prix montre une situation contrastée : sur 94 villes, 53 enregistrent des hausses, notamment Paris (+22,3 %), Lille (+19,4 %) et Metz (+8,3 %), tandis que d’autres, comme Villeurbanne (-14,2 %) ou Bordeaux (-13 %), voient leurs prix baisser faute de demande suffisante. « Le neuf intéresse de nouveau, les gens reviennent mais n’achètent pas encore, le taux de signatures reste bas, on sent depuis deux mois qu’on est à la croisée des chemins, sur la route d’une reprise mais d’une reprise hésitante », souligne Pascal Boulanger, président de la FPI. 

Plusieurs mesures gouvernementales soutiennent le marché : extension du prêt à taux zéro, exonérations de certains frais de mutation, TVA réduite dans certaines zones et incitations fiscales locales. Parallèlement, les promoteurs proposent encore quelques promotions pour écouler leurs derniers lots. 

Cependant, un nouveau défi se profile : la pénurie de biens disponibles. Les stocks s’amenuisent, alors que la reprise pourrait s'accélérer, alimentée par des taux d’intérêt stabilisés et une réglementation environnementale (RE 2020) qui alourdit les coûts de construction. Le manque de nouveaux projets risque donc de faire grimper les prix à moyen terme. Malgré les difficultés rencontrées, la garantie financière d'achèvement (GFA) continue d’assurer la livraison des logements neufs. 

Source : Le Parisien / reproduction interdite