Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

20 mai 2025
Immobilier : un net regain d’intérêt à Montpellier, Perpignan, Toulouse…
Longtemps délaissées après la crise du Covid, les grandes métropoles du Sud retrouvent aujourd’hui la faveur des acheteurs. Si le marché immobilier reste contrasté à l’échelle nationale, les villes du Sud, notamment dans le Sud-Est, se démarquent par une reprise solide, contrairement à celles du Nord-Ouest et de l’Est, où le redémarrage reste laborieux.

Une dynamique retrouvée 

Montpellier, Perpignan et Toulouse enregistrent certaines des plus fortes hausses de prix parmi les 35 plus grandes villes françaises. Cette hausse s'explique en partie par un phénomène de rattrapage après des fluctuations marquées. En un an, les prix ont augmenté de : 

  • +4,7 % à Perpignan (2 003 €/m²) 
  • +4,1 % à Toulouse (3 610 €/m²) 
  • +3,4 % à Montpellier (3 367 €/m²) 

À Marseille, les prix progressent plus lentement (+0,9 %), mais restent encore très attractifs au regard de la taille de la ville. 

Autre signe de vitalité : la baisse des délais de vente. Montpellier affiche la plus forte réduction, avec une moyenne de 75 jours (-15 jours en un an). À Toulouse et Marseille, les délais sont également en baisse, respectivement de 72 et 74 jours. 

Zoom sur Perpignan : la star méconnue 

Perpignan est la ville qui connaît la plus forte hausse sur cinq ans (+32,9 %). Les prix y restent bas, ce qui attire investisseurs et retraités, notamment ceux qui ne peuvent plus s’offrir la Côte d’Azur. Le marché est porté par des biens abordables (ex. : T2 à 2 000 €/m², T3 à 1 276 €/m²) et par l’amélioration de l’image de certains quartiers. 

Toulouse et Montpellier en pleine forme 

À Toulouse, les primo-accédants font leur retour, profitant d’un bon équilibre entre l’offre (notamment grâce à un stock conséquent) et une économie locale dynamique. À Montpellier, les investisseurs – en particulier les parents d’étudiants – animent le marché, souvent en achetant des studios payés comptant pour loger leurs enfants. 

Marseille : une valeur refuge sous-estimée 

Malgré une image qui a longtemps nui à son attractivité, Marseille reste très accessible pour une grande métropole. En cinq ans, les prix y ont tout de même augmenté de 18,9 %, sans connaître de baisse. Sa situation géographique séduit de plus en plus : mer, montagne et proximité avec Paris en font un cadre de vie de plus en plus recherché. Selon les professionnels, les prix devraient encore progresser légèrement d’ici la fin de l’année. 

Source : Le Parisien / reproduction interdite 

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