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16 juin 2025
Printemps morose pour les ventes de maisons
Après une forte demande post-Covid, le marché des maisons traverse une période difficile. Malgré une légère reprise des recherches, les ventes peinent à décoller, freinées par des prix toujours trop élevés et des taux d’intérêt supérieurs aux attentes. Plus de 80 % des Français rêvent de devenir propriétaires d'une maison, mais ce rêve reste hors de portée pour beaucoup.

Entre 2020 et 2022, les prix des maisons ont grimpé de 21 %, avant de baisser de 7 % jusqu’en janvier 2024, puis de remonter timidement de 2,9 % jusqu’en juin 2025. Cependant, cette reprise est trompeuse : les biens restent chers, notamment à cause de leurs grandes surfaces, et les taux de crédit autour de 3,3 % rendent les acheteurs frileux. 

Malgré l’envie, les recherches ne se traduisent pas en actes d’achat, surtout en cette période printanière habituellement propice. Du côté des vendeurs, peu sont pressés : souvent aisés, ils espèrent toujours vendre au prix fort observé lors du pic post-Covid. Ils se basent davantage sur des critères subjectifs (jardin, nombre de chambres, exposition) que sur le prix au mètre carré, ce qui complique l’ajustement des prix. 

Certaines régions, notamment le Sud et l’Atlantique, restent dynamiques grâce aux résidences secondaires et au télétravail. Les acquéreurs y sont souvent des ménages déjà propriétaires ailleurs, moins dépendants du crédit. En parallèle, plusieurs villes proches de Paris (Caen, Angers, Reims…) ont vu leurs prix continuer à grimper. 

Une nouvelle tendance se dessine : des Parisiens qui ne peuvent acheter dans la capitale préfèrent investir dans une résidence secondaire plus abordable en province.  


Source : Le Parisien / reproduction interdite

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