Le marché locatif est sous tension : raréfaction des biens disponibles, recul de l’investissement locatif, développement des locations de courte durée (type Airbnb) et nouvelles contraintes liées au DPE compliquent encore la donne. Résultat : la pression locative s’intensifie avec une moyenne de 7,6 candidatures par chambre, et jusqu’à 12,6 à Paris. 

Certaines villes affichent des loyers particulièrement élevés : 749 euros pour une chambre à Paris, 737 à Annemasse (où la proximité de Genève fait grimper les prix) et 647 à Nice. À titre de comparaison, louer une chambre en colocation permet de réduire son loyer mensuel d’environ 226 euros à Paris par rapport à un studio traditionnel (975 euros en moyenne). 

Malgré cet avantage économique, l’accès à une colocation reste difficile, surtout en été. Selon Adrien Faure, président d’Oqoro, un simple retard ou un dossier incomplet peut faire perdre une opportunité. La situation varie selon les territoires, mais les étudiants restent les principaux demandeurs, représentant plus de la moitié des candidatures. 

Source : Challenges / reproduction interdite