Ces résidences mobiles, souvent installées dans des campings ou des parcs résidentiels de loisirs (PRL), impliquent la location annuelle d’une parcelle (entre 3 000 et 5 500 euros), à laquelle s’ajoutent des coûts d’entretien (déshivernage, entretien de la chaudière, jardinage…) pouvant rapidement atteindre plusieurs centaines d’euros par an. Beaucoup de propriétaires investissent également dans des aménagements extérieurs. 

Pour alléger la facture, certains choisissent de sous-louer leur bien, à condition que le camping l’autorise. Mais les professionnels restent prudents : le mobile home n’est pas un produit de rentabilité. Sa valeur décote rapidement, entre 5 % et 12 % par an, selon le modèle et l’emplacement. Les tentatives de rentabilisation peuvent décevoir. Certains investisseurs, attirés par l’effet JO 2024, ont déjà revendu leur bien, découragés par les contraintes de gestion et les frais imprévus. 

Source : Le Parisien / reproduction interdite