La sous-occupation touche surtout les zones périurbaines et rurales, avec un phénomène particulièrement marqué en Bretagne (36 %) et dans les Hauts-de-France (31 %). À l’inverse, l’Ile-de-France, la région PACA, la Corse, la Martinique ou la Guyane sont beaucoup moins touchées (moins de 15 %), en raison de leur densité de population et de la pression immobilière. 

L’âge et l’ancienneté dans le logement jouent un rôle clé : plus de la moitié des logements très sous-occupés sont occupés depuis plus de 20 ans, souvent par des personnes âgées de plus de 60 ans. Le départ des enfants ne conduit pas nécessairement à un déménagement, et les chambres inoccupées restent disponibles pour accueillir ponctuellement famille et amis. 

À l’horizon 2040, le vieillissement de la population pourrait accentuer ce déséquilibre, avec une proportion croissante de seniors préférant rester chez eux. À l’inverse, dans le parc social, la sous-occupation est encadrée : les bailleurs doivent proposer un relogement adapté, sous peine de sanctions. 

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