Dans un climat économique incertain, les entreprises ralentissent leurs décisions immobilières, multipliant les étapes de validation. Les grandes transactions (plus de 5.000 m²), en particulier, s’effondrent de 30 %, indique Cushman & Wakefield, notamment dans les secteurs du luxe et de la tech. 

Seule la première couronne enregistre une hausse des transactions (+22 %), boostée par une opération exceptionnelle du ministère de l’Éducation nationale à Gentilly. Ailleurs, les déséquilibres prix/offre pèsent lourd, avec des baisses jusqu’à -40 % à Paris hors QCA. 

Face à une offre abondante (près de 6 millions de m² disponibles) et un taux de vacance de 10,8 %, certaines entreprises pourraient être tentées de déménager vers des bâtiments plus récents, mieux adaptés aux normes environnementales (décret tertiaire, ESG). 

Enfin, le retour progressif au bureau pourrait soutenir légèrement la demande, mais sans retournement massif à court terme. Cushman & Wakefield table sur un volume annuel comparable à 2024 (environ 1,8 million de m²), dans un contexte de transformation durable du marché. 

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