Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

La flambée des coûts de construction depuis la guerre en Ukraine et la rareté du foncier expliquent en partie cette situation. Mais la réglementation, liée à la lutte contre l’artificialisation des sols et à la volonté de densifier l’existant, vient ajouter une couche de complexité qui freine encore davantage les projets immobiliers.
Résultat : la rareté alimente la hausse des prix. Entre 2004 et 2007, le prix moyen d’un terrain est passé d’environ 100 000 à 150 000 euros, tandis que l’offre reculait de près de moitié. Aujourd’hui, les prix semblent stagner autour de 140 000 euros en moyenne, mais cette stabilité est trompeuse : la Seine-et-Marne, avec des prix proches de 100 000 euros depuis dix ans, tire la moyenne vers le bas, quand la plupart des autres départements franciliens se situent plutôt entre 135 000 et 165 000 euros.
La taille des parcelles, en diminution constante jusqu’en 2018, connaît une légère reprise depuis la pandémie, portée par le désir d’espaces plus grands et de verdure. Toutefois, cette tendance pourrait s’essouffler avec la hausse des taux d’intérêt, l’augmentation des coûts de construction et la disparition progressive des dispositifs d’aide comme le Pinel.
Enfin, le profil des acheteurs évolue : l’âge médian est passé de 37 à 41 ans en vingt ans, reflétant une difficulté croissante pour les plus jeunes à accéder à ce type de bien.