Pourtant, les investisseurs se retirent. Les contraintes réglementaires (diagnostic énergétique, normes de rénovation) et les réformes fiscales successives (fin de MaPrimeRénov’ partielle, loi Le Meur sur le meublé) ont démoralisé les investisseurs.

Un rapport parlementaire tente de redonner de l’élan au secteur en proposant la création d’un statut du bailleur privé avec plusieurs mesures : amortissement déductible de 4 à 5 % sur 20 ans, abattement porté à 50 % dans le microfoncier, relèvement du déficit foncier à 40 000 euros, exclusion de certains biens de l’IFI et exonération des plus-values après 20 ans.

Pour Norbert Fanchon, Président du Groupe Gambetta, « ce n’est pas aussi attractif que l’ancien crédit d’impôt, mais c’est nettement mieux que rien ». Ces mesures pourraient redonner des perspectives intéressantes, avec des rendements estimés autour de 3,3 % dans le neuf et de 5,5 à 6 % dans l’ancien.

Reste à savoir si ces propositions seront intégrées telles quelles au projet de loi de finances 2026. Mais elles ouvrent une voie pour réconcilier investisseurs et marché locatif.

Source : Challenges / Reproduction interdite