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22 sep. 2025
Immobilier parisien : reprise confirmée, analyse quartier par quartier
Après plusieurs années de repli, le marché immobilier parisien montre des signes de reprise, même si les prix restent encore en moyenne 10 % en dessous de leur pic de 2020. Les biens situés dans les secteurs les plus convoités connaissent une forte demande, tandis que les logements présentant des défauts se négocient davantage.

1er, 2e, 3e et 4e arrondissements : l’hyper-centre toujours très convoité  

Dans le cœur historique de Paris, la demande reste particulièrement soutenue pour les biens de qualité. « Dans ces quartiers de plus en plus recherchés, les ventes repartent, constate Julien Meguidech, de Varenne. Le sans défaut part au prix, les autres biens étant âprement négociés. » Les adresses prestigieuses comme Rivoli, Vendôme ou le Marais continuent d’attirer des acheteurs prêts à investir, tandis que les appartements nécessitant des travaux se négocient davantage. Sur les îles, la rareté et les vues exceptionnelles maintiennent des niveaux de prix très élevés.  

5e, 6e et 7e arrondissements : le prestige attire toujours  

Dans ces quartiers emblématiques, les transactions se multiplient à des prix souvent élevés. « Un 133 m² rue des Écoles, face au Collège de France, a trouvé acquéreur à 14 800 €/m² », précise Jérémy Nebout, de BARNES Panthéon. Plus au sud, rue des Grands-Degrés, un duplex de 172 m² s’est vendu près de 16 000 €/m². Dans le 6e, la demande reste soutenue : « Entre Saint-Placide et le Cherche-Midi, des acheteurs dépensent des fortunes », souligne Ludovic Brabant, de Varenne.

13e, 14e et 15e arrondissements : des opportunités à saisir 

Ces arrondissements du sud de Paris offrent encore des prix plus accessibles, notamment dans des secteurs familiaux comme la Butte-aux-Cailles, Montsouris ou Convention. Les appartements avec défauts se négocient à la baisse, mais certains biens de caractère trouvent rapidement preneur, autour de 10 000 à 12 000 €/m².  

8e, 16e et 17e arrondissements : un marché sélectif 

À l’ouest, le prestige conserve son attrait, mais les acheteurs se montrent sélectifs. Les biens exceptionnels proches du parc Monceau ou dans le Triangle d’or atteignent encore des sommets, tandis que les appartements nécessitant des travaux se vendent à des prix bien inférieurs.  

9e, 10e et 12e arrondissements : reprise en douceur  

Dans ces arrondissements plus abordables, le marché se redynamise progressivement. Les vendeurs ont compris qu’ils devaient ajuster leurs prix, ce qui relance les transactions. Les beaux biens situés près des axes recherchés se vendent entre 10 000 et 12 000 €/m², tandis que les appartements nécessitant des travaux trouvent acquéreur à des valeurs inférieures. Le 12e, plus résidentiel, conserve des opportunités autour de 9 000 à 11 000 €/m².  

18e, 19e et 20arrondissements : la vue fait la différence  

Au nord-est parisien, la sélectivité est de mise. Si les prix moyens oscillent entre 9 000 et 12 000 €/m², les biens offrant une vue sur Paris ou un extérieur s’envolent bien au-delà de cette fourchette. L’avenue Junot dans le 18e, les Buttes-Chaumont dans le 19e ou les lofts du 20e confirment leur attractivité auprès d’une clientèle plus jeune et diversifiée, séduite par l’ambiance de quartier et la promesse d’un cadre de vie unique. 

 

Source : Le Figaro / Reproduction interdite 

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