À La Défense, nombreuses sont les entreprises qui misent sur des immeubles rénovés, mieux pensés pour le bien-être et la lutte contre la sédentarité. Le quartier d’affaires, souvent critiqué, regagne pourtant en attractivité grâce à son accessibilité, ses loyers plus abordables que Paris intra-muros et une offre immobilière modernisée.

 

 

Selon le baromètre de l’ADI, la proximité des transports reste de loin le premier critère de choix pour une implantation tertiaire. Même constat chez les salariés : plus de 8 sur 10 jugent indispensable d’avoir un bureau facilement accessible. Les jeunes actifs, notamment, tolèrent difficilement des trajets supérieurs à 30 minutes.

 

Les entreprises accordent aussi une importance croissante à la centralité, aux services environnants et bien sûr aux loyers. Pour réduire leurs coûts, de nombreux directeurs immobiliers optimisent désormais les surfaces, anticipant une baisse continue des mètres carrés nécessaires dans les années à venir.

 

 

La généralisation du télétravail a encouragé les entreprises à adopter le flex office : près de 70 % y sont déjà passées. Ce modèle convient surtout aux grandes organisations, mais il heurte les attentes des salariés : 85 % préfèrent un bureau fermé, et près de la moitié un bureau individuel. La possibilité de personnaliser son espace reste également importante, surtout chez les plus jeunes.

 

 

Les entreprises intègrent de plus en plus leurs objectifs RSE dans leur stratégie immobilière : performance énergétique, confort thermique, choix de matériaux durables, intégration du végétal… Les rénovations sont souvent l’occasion de repenser totalement l’usage de l’espace.

 

Du côté des salariés, deux attentes dominent et arrivent à égalité : disposer d’un parking et d’espaces de travail silencieux. Les services additionnels comme la conciergerie restent accessoires en comparaison.