De Gonesse à Saint-Germain-en-Laye, plusieurs opérations sont engagées pour reconvertir ces friches hospitalières en quartiers résidentiels modernes. À Gonesse, l’ancien hôpital fermé en 2016 laissera place d’ici 2028 à 250 logements. À Saint-Germain-en-Laye, un vaste projet de 460 logements assortis d’activités économiques et médicales est en cours, pour un coût estimé à 43 millions d’euros.

 

Ces transformations ne seraient cependant pas possibles sans l’appui financier de l’Établissement public foncier d’Île-de-France (Epfif). Cet organisme régional, doté de 500 millions d’euros, rachète, dépollue ou démolit les bâtiments lorsque les communes ou promoteurs ne peuvent supporter ces coûts. À Follainville-Dennemont, par exemple, l’Epfif a financé la dépollution du site pour permettre la création de 30 logements, dont une partie sociaux.

 

Si l’intervention régionale est souvent indispensable, certains projets passent directement par le privé. Dans l’Oise, l’ancien hôpital Villemin a ainsi été vendu à un promoteur pour devenir un complexe hôtelier et résidentiel.

 

Ces reconversions devraient se multiplier, à mesure que les politiques publiques privilégient la densification urbaine et que les budgets communaux se resserrent — donnant une seconde vie à ces bâtiments historiques jusque-là laissés à l’abandon.