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09 juil. 2021
Classement des promoteurs : 2020 une année à risque
Le Moniteur a publié son palmarès annuel des promoteurs. Sans surprise, Nexity se classe en tête devant Altarea et Bouygues Immobilier.

 

Stoppés par la crise sanitaire et le confinement, il aura fallu entre 40 et 90 jours aux promoteurs immobiliers pour redémarrer les chantiers. D’après les professionnels, la Covid a entrainé une chute de 5 à 37% de leur chiffre d’affaires en 2020. Ainsi, sur les vingt premiers au classement, seuls six ont observé une croissance de leur CA en 2020, contre 14 en 2019. « Pour certains, les ventes en bloc à CDC Habitat, dès le printemps dernier, puis aux investisseurs institutionnels, de retour en force dans le résidentiel, ont permis d’amortir la chute », explique Vincent Desruelles, Directeur d’études chez Xerfi.

 

Pour Nexity, leader depuis 2019 dans le résidentiel, ces ventes en bloc représentent 51% des 21 077 logements vendus en 2020. Pour Altarea, cette proportion s’élève à 64%, et même 67% pour Kauffman & Broad. Ce dernier a cependant abandonné la cinquième place du classement au profit de Vinci Immobilier. Par ailleurs, malgré un recul de 25% de son CA, Bouygues Immobilier s’est maintenu à la troisième place. Enfin, Crédit Agricole Immobilier prend quatre places grâce au soutien de son activité tertiaire qui a presque doublé en un an. 

 

Aggravation de la situation en 2021 ? 

 

En 2020, il a fallu s’appuyer sur les bailleurs sociaux pour connaitre la croissance. Très présents dans la VEFA de HLM, Groupe Alila et Procivis sont les deux entités ayant connus la plus forte hausse de leur chiffre d’affaires avec respectivement + 23% et + 19%. 

 

Concernant l’année 2021 et les risques d’une aggravation de la situation avec la crise sanitaire, qui a engendré en 2020 une flambée du prix des matériaux et amplifié la crise des permis de construire, Vincent Desruelles assure qu’il n’en sera rien : « A priori non, car les gros sont solides financièrement. Ils ont des actionnaires de référence et des capacités à se repositionner sur des segments minoritaires comme l’immobilier géré, qui permettent d’atténuer les difficultés ».

 

Source : Le Moniteur / Reproduction interdite 

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