Comprendre l'immobilier

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29 août 2022
Plutôt que de rénover, les propriétaires vendent leur passoires énergétiques
Avec la multiplication des restrictions pour la location des biens les moins efficaces énergétiquement, et face à des travaux qui peuvent dépasser plusieurs dizaines de milliers d’euros, de nombreux propriétaires préfèrent vendre. Et avec près de 400 000 passoires énergétiques recensées, Paris est en première ligne face à ce chamboulement.

Les agents immobiliers constatent cette tendance depuis déjà plusieurs mois, les biens classés F ou G se sont multipliés parmi ceux en vente. Et le DPE est devenu un élément clé d’un bien. Et a des effets très visibles sur les prix, mais également sur un marché locatif déjà sous tension. « On a le sentiment que le gouvernement a sous-estimé le nombre d’appartements qui vont être concernés. » précise l’un d’entre eux.  

Des appartements parisiens très compliqués à rénover 

Dans les immeubles haussmanniens, mais pas seulement, il est parfois très compliqué d’améliorer la note du DPE. Et les copropriétés ne facilitent pas des travaux qui peuvent être très lourds, à la fois couteux en eux-mêmes mais imposant également de libérer l’appartement pendant plusieurs semaines voire mois. « Honnêtement, ça devient très compliqué, explique un autre agent parisien. Certains biens ont un double vitrage et un chauffage électrique, mais obtiennent quand même la note G. » Une fois le vitrage et le chauffage effectués, les solutions restantes sont l’ajout de cloison intérieures, au détriment de la surface, ou des travaux extérieurs, très règlementés.  

 

Source : Le Parisien / reproduction interdite  

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