Comprendre l'immobilier

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09 sep. 2022
Les ventes d’immobilier ancien résistent mais ralentissent
Les dernières statistiques des Notaires et de l’INSEE sont parues mardi. Et s’ils montrent certes un ralentissement, le marché de l’immobilier ancien, tant sur les prix qu’en volume de vente, reste encore loin de la crise.

Au deuxième trimestre, la hausse des prix est de 6,8% sur un an, un peu en dessous des deux derniers trimestres, où la hausse sur un an dépassait les 7%. Les volumes de vente restent également élevés, avec 1,2 million de transactions sur un an. « Les chiffres sont encore au beau fixe. À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques » rappelle Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. Dans le détail, les prix des maisons sont portés par l’envie d’espace et de verdure et augmentent de 8,4% sur un an, quand les appartements ne connaissent une inflation de « seulement » 4,5%. A Paris et en Ile-de-France, contrairement au reste du pays, les prix sont presque à l’arrêt (voire en baisse de près de 1% sur les appartements parisiens).  

Retour à la normale ou prémices d’un ralentissement plus important ? 

2021 avait été une année record, après une crise sanitaire qui avait reporté les projets. Le nombre d’acquéreurs en 2022 marquerait ainsi un retour à une tendance normale pour le marché de l’ancien. Pour autant, « des signes de ralentissement se font sentir sur les prix, dans un contexte de taux d’intérêt moins favorable. Le marché entre en zone de turbulences », commente la FNAIM. Les difficultés seraient toutefois plus conjoncturelles que structurelles, puisque les Notaires du Grand Paris soulignent que les blocages tiennent davantage aux difficultés d’accès au crédit (blocage lié au taux d’usure et comportement plus restrictif des banques) qu’à la hausse des taux des crédits immobiliers. 

 

Source : Le Figaro Immobilier / reproduction interdite  

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