Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

13 jan. 2023
L’Etat en lutte pour contenir les charges d’énergie dans l’habitat collectif
Alors que les prix de l’énergie restent particulièrement haut, les boucliers tarifaires sur le gaz et l’électricité ont été étendus et prolongés. Et le ministre Olivier Klein assure continuer de travailler avec les entreprises du secteur pour arriver à des prix plafonnés.

Le ministre délégué au logement, Olivier Klein, a annoncé, dimanche 8 janvier sur Radio J, qu’il va mener « un travail avec les énergéticiens afin que les copropriétés et les bailleurs [sociaux] n’aient pas des prix insupportables ». Il s’est aussi félicité qu’il n’y ait « plus aucun trou dans la raquette » des boucliers tarifaires. Ces mécanismes, qui permettent de limiter les charges, ont été améliorés le 31 décembre dernier pour combler les lacunes dénoncées par l’Union sociale pour l’habitat. Ces décrets constituent « une avancée notable », a salué la présidente de l’USH, Emmanuelle Cosse, avant d’ajouter : « Ils ne permettent toutefois pas de rétablir une égalité tarifaire entre le chauffage collectif et le chauffage individuel. » En effet, les particuliers bénéficient du gel des tarifs règlementés du gaz et d’une augmentation de l’électricité capée à 4%. 

Des prix plafonnés, la bonne solution ? 

Après les particuliers, et après les très petites entreprises, dont notamment les boulangers qui ont fait l’actualité des derniers jours, les copropriétés et les logements sociaux pourraient à leur tour bénéficier de prix de l’énergie plafonnés. La réunion autour d’Olivier Klein aura lieu « d’ici quinze jours, avec les fournisseurs d’électricité, précise son entourage. On verra dans un second temps pour le gaz, s’il y a beaucoup de remontées sur le sujet ». Concernant le montant du plafond, « les discussions sont ouvertes ». Selon Nicolas Prudhomme, de l’USH, « un plafonnement éviterait au gouvernement de compenser sans arrêt, et jugulerait le marché. Mais il faut trouver le bon niveau, car les bailleurs sociaux n’ont pas la faculté de négocier. Si le plafond est trop bas, aucun fournisseur ne répondra à leurs appels d’offres ». 

 

Source : Le Monde / reproduction interdite 

haut de la page