Comprendre l'immobilier

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30 avr. 2023
Colocation, une solution pour investir dans l’immobilier
Pour garantir la rentabilité d’un investissement locatif, la colocation attire de plus en plus. En achetant un grand appartement, voire une maison, puis le louant à la chambre, on peut espérer un loyer bien plus conséquent qu’un investissement « classique ». Le Parisien fait le classement de ces villes où la colocation est particulièrement intéressante.
Parmi les critères retenus pour le classement, sont étudiés parmi les villes de plus de 30 000 habitants où la population de jeunes est importantes plusieurs critères sociologiques, de niveaux de vie, et du marché de l’immobilier.  

En tête du classement, Talence, en Gironde, et Saint-Martin-d’Hères, en Isère. Deux villes étudiantes, en banlieue de leurs métropoles régionales respectives et dans lesquelles une partie des campus étudiants sont implantés. « Depuis 2015, on a vu un accroissement significatif de la population étudiante sur Bordeaux et on n’a pas eu la construction de logements étudiants en face. La solution pour beaucoup a donc été de se mettre en colocation », observe Cédrick Lemay, directeur de l’agence immobilière Nestenn Immobilier. À Saint-Martin-d’Hères, Alban Thouroude, agent immobilier chez B2C Immobilier, confirme l’attrait pour ce type d’investissement sur la commune. « Depuis moins de deux ans, des sociétés spécialisées achètent même des maisons ou des appartements avec l’objectif d’en faire des colocations de qualité », explique-t-il. 

Après ces villes « périphériques » suivent des villes étudiantes plus classiques, comme Nancy, Montpellier, Poitiers ou même Toulouse. Malgré des prix de l’immobilier plus élevés, la forte population étudiante permet de multiplier le loyer et de largement réduire le risque de vacance.   

L’Ile-de-France, toujours à éviter  

Pénalisée par des prix immobiliers qui s’envolent, Paris et sa proche couronne n’offrent qu’une rentabilité limitée. Le « flop 5 » du classement du Parisien est ainsi composé de Paris, Montrouge, Levallois-Perret, Versailles et Malakoff. Malgré une population étudiante très importante, la différence de loyer avec une famille n’est pas si importante, et annulée par la fermeture des écoles durant l’été. « La question qu’il faut se poser, c’est Est-ce qu’il est plus intéressant de louer à des étudiants en colocation ou à une famille ? » relève Christophe Remillon, mandataire Efficity sur le secteur de Cergy. « De nombreux investisseurs qui se lancent dans la colocation n’en mesurent pas tous les paramètres, et notamment en termes d’investissements en temps. » ajoute-t-il. Conseil valable à Cergy comme partout ailleurs.  

 

Source : Le Parisien / reproduction interdite  

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