Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

30 mai 2023
Les hausses historiques de la taxe foncière mettent à mal les propriétaires
C’est un fait, la taxe foncière, que les propriétaires règleront en automne prochain, devrait fortement augmenter, voire s’envoler pour certaines villes comme Paris où elle pourrait subir une hausse de 60%. Coup dur pour les propriétaires qui estiment, une fois de plus, être considérés comme de simples vaches à lait.

Pourquoi une telle augmentation ? 

  

Comme chaque année, les valeurs locatives cadastrales des biens sont réajustées en fonction de l’évolution des prix à la consommation. Dans un contexte d’inflation qui dure et qui reste significative, cette revalorisation s’établit cette année à +7,1%. Sur cette base minimum, un grand nombre de villes ont fait le choix de voter un taux sur la taxe foncière pour compenser la baisse des dotations de l’Etat après la suppression de la taxe d’habitation.  

  

Des hausses importantes supportées une fois de plus par les bailleurs privés 

  

Ainsi, en mettant bout à bout la revalorisation et le choix de chaque commune de voter la progression des taux, l’augmentation de la taxe foncière atteint des sommets dans certaines communes, dont Paris qui enregistre +59,1%. Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), rappelle que cette augmentation démesurée pourrait à terme représenter un risque sociétal. En effet, « les classes moyennes ne pourront plus rester chez eux, notamment les personnes âgées. Et pour les propriétaires bailleurs c'est encore pire puisque le modèle économique explose avec des rendements négatifs sur plus de la moitié du territoire ». 

Côté collectivités et communes, les élus se justifient en rappelant le montant des recettes annuelles perdues depuis la disparition de la taxe d’habitation. Véritable problématique pour faire face aux dépenses de fonctionnement et d’infrastructures de chaque commune (écoles, crèches, piscines…).  

  

Source : bfmtv / reproduction interdite 

haut de la page