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6 avr. 17

Accalmie sur les taux de crédits immobiliers

Si la remontée des taux de crédits immobiliers entamée depuis la fin de l’année dernière se poursuit, elle connaît un véritable ralentissement en ce mois d’avril, pour arriver à une quasi stagnation.
Si la remontée des taux de crédits immobiliers entamée depuis la fin de l’année dernière se poursuit, elle connaît un véritable ralentissement en ce mois d’avril, pour arriver à une quasi stagnation.Cafpi arrive à négocier pour ses clients aux meilleurs profils des taux allant de 0,80% sur 10 ans, 1,00% sur 15 ans, 1,20% sur 20 ans et 1,50% sur 25 ans. « Les taux les plus hauts négociés par Cafpi restent en moyenne inférieurs de 0,49% à ceux du marché », signale Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.
 
Une conjoncture favorable
Cette accalmie est due à plusieurs facteurs. Tout d’abord, les marchés sont calmes, ainsi les OAT 10 ans sont restés stables pour la première fois depuis l’élection américaine. De l’autre côté, l’inflation marque le pas.
Enfin, la période du printemps, propice aux achats immobiliers, incite les banques à limiter au maximum toute hausse des taux pour profiter à plein de cette situation.
 
Convergence
Si les taux les plus bas continuent de progresser, on note que ceux qui sont le plus hauts connaissent une légère baisse. Cette convergence provient des banques elles-mêmes.
 
Celles qui avaient répercuté fortement l’impact de la hausse des taux dans leurs barèmes, se rapprochent des autres banques, en baissant leurs taux. Le schéma inverse apparaît chez les banques qui conservaient les taux les plus bas et qui les augmentent pour se rapprocher de leurs consœurs. « Les barèmes des banques s’uniformisent en ce moment », précise Philippe Taboret.
 
Pas d’impact de l’élection présidentielle
A deux semaines de l’élection présidentielle, les demandes de crédit restent importantes. « Le dynamisme du début d’année se poursuit, sans que, pour le moment, les échéances électorales ne semblent avoir d’impact sur les accédants, remarque Philippe Taboret. La situation pourrait toutefois changer une fois l’élection présidentielle passée ».
 
Un marché toujours porteur
La politique de la Banque Centrale Européenne continue de profiter aux banques qui disposent de liquidités gratuites. Face à un marché porteur depuis le début de l’année, elles restent disposées à prêter à l’ensemble des candidats à l’accession solvables.
 
Seul le rachat de crédit perd en attractivité. Les taux, légèrement plus hauts chaque mois, diminuent d’autant, les possibilités de gain.
 
Les craintes d’un coup de frein sur la distribution de crédits immobiliers semblent s’éloigner au moins pour quelques semaines. L’avenir reste incertain. « Il semble que les candidats à l’accession ont conscience de cette opportunité. Les beaux jours les incitent à lancer leurs projets immobiliers », conclut Philippe Taboret.