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3 juin 20

Crise du COVID-19 : Londres reste l’ultime valeur de refuge de l’immobilier de prestige international

Le début de gestion de la crise du covid-19 au Royaume-Uni avait pu susciter des inquiétudes. Néanmoins, le marché immobilier de prestige londonien reste résiliant avec l’anticipation d’une reprise d’activité aussi rapide que fut l’arrêt. Chloé Rullaud, Directrice de BARNES Londres fait le point.

Un marché de l’immobilier londonien en pleine effervescence avant le « lockdown »…

A contrario du marché parisien, l’immobilier londonien sort d’une phase d’instabilité liée au Brexit. En effet, les reports successifs de la sortie de l’Union européenne et le manque de visibilité sur la future relation entre Londres et Bruxelles avaient refroidi les investisseurs. « La situation à Londres était très différente de celle à Paris. On sort d’une longue période d’incertitude engendrée par le Brexit. Elle s’est traduite par une baisse du nombre de transactions et une baisse des prix » explique Chloé Rullaud.

La victoire de Boris Johnson aux élections générales de décembre 2019 a redonné confiance aux acheteurs. La stabilité politique a insufflé un nouvel élan au marché de l’immobilier londonien. « Depuis le début de l’année 2020, nous étions dans un marché ascendant. Le nombre de transactions ainsi que les prix augmentaient de nouveau. On s’attend à une reprise de l’activité au moins aussi rapide que l’arrêt observé lors du lockdown » remarque la Directrice de BARNES Londres. En effet, les prix de l’immobilier ont augmenté de 5,2% au 1er trimestre 2020 et le nombre de transactions immobilières de 20% dans le Prime Central London, par rapport au 1er trimestre 2019. 30% de biens en plus ont été mis en vente dans le Prime Central London pour la même période.

 

… qui résiste à la crise du covid-19 et confirme le statut à part de Londres comme dernière valeur refuge pour l’immobilier de prestige international

Le contexte actuel ne risque pas de bouleverser le statut de Londres. La décision de ne pas reporter le Brexit soulage les nombreuses inquiétudes. Chloé Rullaud estime que « dans ce contexte, il y aura de bonnes affaires. La livre sterling a baissé et on remarque un afflux d’investisseurs locaux ou étrangers se tourner vers l’immobilier de Luxe ».

On remarque d’ailleurs que, malgré un nombre de promesses de vente qui a baissé de 40% pendant le « lockdown » par rapport à l’année d’avant, 2019 qui était une période de crise à cause du report du Brexit, les investisseurs restent confiants. Les vendeurs ont laissé leurs biens sur le marché pendant le confinement contrairement à l’an dernier où des logements avaient été retirés de la vente. Cet indicateur est un très bon signe de la confiance dans le marché. De plus, beaucoup d’acheteurs ont attendu la fin de l’incertitude liée au Brexit pour mener à bien leurs projets. Certains étant en recherche depuis deux ans, sont en plein dans leur phase d’achat.

Historiquement, le marché immobilier londonien s’est toujours vite remis des crises. Thibault de Saint Vincent, Président de BARNES souligne d’ailleurs que « Londres reste plus que jamais la valeur refuge de l’immobilier de prestige international et confirme son statut à part ». La capitale britannique dispose de plusieurs atouts pour attirer les expatriés. Sa position géographique fait d’elle un pont entre les Etats-Unis et l’Europe. La City offre des opportunités à des hommes et femmes d’affaires du monde entier. Les différentes écoles londoniennes sont réputées et dispensent un enseignement en anglais ce qui séduit de nombreuses familles. Finalement, Londres propose des avantages fiscaux très intéressants pour les expatriés comme le London résident et avec un rendement immobilier de presque 3%, la capitale britannique a tout pour conserver son statut prestigieux pendant encore plusieurs années.