Contact médias : Carol Galivel - 01 41 05 02 02 - 06 09 05 48 63 – galivel@galivel.com
29 oct. 25
Note de conjoncture FNAIM - Octobre 2025 : "Une reprise indéniable, encore fragile"
Retrouvez le note de conjoncture de la FNAIM pour le mois d'octobre 2025.
L'édito de Loïc Cantin, Président de la FNAIM
Le logement a besoin d’un véritable choc de confiance. Sans stabilité et sans vision d’ensemble, les signaux positifs observés ne suffiront pas à enrayer la crise structurelle que traverse le pays. La politique du logement ne peut plus être une variable d’ajustement budgétaire : elle doit redevenir une priorité nationale, au service du pouvoir d’achat, de l’investissement et de la cohésion territoriale. Pour cela, il est urgent d’acter un rééquilibrage entre soutien au neuf et à l’existant, de renforcer l’attractivité de l’investissement locatif tout en débloquant le parcours de l’accession à la propriété, pilier central de la politique du Logement de notre pays. Alors que les débats sur le PLF 2026 ont débuté à l'Assemblée, espérons que l'urgence pour le Logement saura enfin être entendue.
Les bases d’un redressement sont là. Il appartient désormais au gouvernement et au Parlement de les consolider, en donnant un cadre clair, durable et incitatif aux propriétaires et à l’ensemble des acteurs du logement.
« Le marché redémarre, mais la confiance reste à reconstruire »
Les chiffres du marché immobilier d’octobre le confirment : après trois années de crise, le marché de l’existant retrouve des couleurs. Les ventes repartent, les prix se stabilisent, les taux se normalisent. Mais cette reprise reste fragile, bridée par l’incertitude politique et fiscale, la hausse des droits de mutation et la défiance persistante des ménages et des investisseurs.Le logement a besoin d’un véritable choc de confiance. Sans stabilité et sans vision d’ensemble, les signaux positifs observés ne suffiront pas à enrayer la crise structurelle que traverse le pays. La politique du logement ne peut plus être une variable d’ajustement budgétaire : elle doit redevenir une priorité nationale, au service du pouvoir d’achat, de l’investissement et de la cohésion territoriale. Pour cela, il est urgent d’acter un rééquilibrage entre soutien au neuf et à l’existant, de renforcer l’attractivité de l’investissement locatif tout en débloquant le parcours de l’accession à la propriété, pilier central de la politique du Logement de notre pays. Alors que les débats sur le PLF 2026 ont débuté à l'Assemblée, espérons que l'urgence pour le Logement saura enfin être entendue.
Les bases d’un redressement sont là. Il appartient désormais au gouvernement et au Parlement de les consolider, en donnant un cadre clair, durable et incitatif aux propriétaires et à l’ensemble des acteurs du logement.

