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15 déc. 25
La location meublée moyenne durée, une solution gagnant-gagnant
Régie par des baux spécifiques - mobilité et étudiant -, la location meublée moyenne durée (de 1 à 10 mois) se développe. Appréciée des propriétaires en quête de flexibilité, elle offre aussi une solution d’hébergement adaptée à certaines catégories de locataires, contribuant ainsi à fluidifier un marché locatif particulièrement tendu. « C’est une solution appréciée par les salariés en mobilité professionnelle et par les étudiants. Dans les statistiques que nous réalisons, ils représentent plus de 70 % des locataires », témoigne Frédéric Lecoq, fondateur et dirigeant de Paris Attitude.
Souplesse, rentabilité et sécurité pour le propriétaire
Pour le propriétaire, la location moyenne durée est plus souple que la longue durée nue ou meublée puisque le contrat de bail ne peut pas excéder dix mois (contre respectivement trois ans et un an, tacitement reconductible) ; il n’est pas non plus reconductible.
De plus, le loyer est un peu plus élevé (de 12 % en moyenne) qu’en location nue. Dans le cas d’un bail dit « code civil », souvent utilisé par les sociétés souhaitant loger leurs cadres en mobilité, le loyer n’est pas soumis aux règles d’encadrement et de plafonnement en vigueur dans certaines communes.
La location moyenne durée est aussi plus intéressante que le meublé saisonnier, qui est non seulement chronophage, mais aussi risqué, à plus d’un titre. « Non seulement le propriétaire s’expose à de longues périodes de vacance locative en basse saison, mais il peut aussi devoir stopper ou restreindre son activité en cas de durcissement des règles par la commune. Sans compter les problématiques de sécurité car les profils des locataires sont très difficiles à vérifier et les contrats saisonniers ne protègent pas suffisamment les propriétaires », souligne Frédéric Lecoq.
Le risque d’impayés est réduit par rapport à une location longue durée (que le bien soit loué en nu ou en meublé) : moins de possibles aléas de la vie sur une période de quelques mois, la possibilité d’anticiper ses loyers par le locataire et, dans le cas de cadres en mobilité, des occupants percevant des revenus souvent élevés. « Le risque d’impayés est quasiment nul lorsque c’est l’entreprise qui paye », ajoute Frédéric Lecoq.
Un logement « clé en mains » pour le locataire
Quant au locataire, il bénéficie d’un logement dont la durée correspond exactement à ses besoins (mission, stage, année universitaire…). Il n’a rien à acheter, car le bien est fourni entièrement meublé et équipé (meubles, literie, luminaire, vaisselle et électroménager), avec une connexion wifi et une assurance habitation incluses. « Tous ces éléments sont fixés par un décret du 31 juillet 2015 », précise Frédéric Lecoq. Dans le cadre d’un bail mobilité, il n’a pas de dépôt de garantie à verser.

