Contact médias : Carol Galivel - 01 41 05 02 02 - 06 09 05 48 63 – galivel@galivel.com
3 juil. 25
Étude FNAIM : "L'immobilier dans les stations balnéaires"
Alors que la France entre dans la période estivale, la FNAIM publie sa nouvelle étude annuelle sur le marché immobilier des stations balnéaires françaises. Menée sur 517 communes littorales, cette analyse dresse un panorama complet d’un segment toujours à part du marché immobilier. Alors que les prix y restent en moyenne 50 % plus élevés que dans le reste de l’Hexagone, la demande reste vive, portée par des acquéreurs en quête de qualité de vie et par le phénomène de « marché de repli » pour de nombreux retraités. L’étude met aussi en lumière l’effet limité, pour l’instant, des risques climatiques sur les prix et les dynamiques d’achat.
La France métropolitaine compte 517 stations balnéaires, selon notre définition : communes du littoral qui ont au moins 15% de résidences secondaires, et qui, soit ont une plage, soit sont classées station de tourisme.
Ces communes stations balnéaires ont pour la plupart peu de résidents permanents (les 4/5e ont moins de 5 000 habitants). Elles concentrent une forte part de résidences secondaires : 47% contre 10% pour l’ensemble du parc de logements de France métropolitaine.
La part des logements énergivores (étiquettes DPE « F » ou « G ») est en moyenne moins importante dans ces communes : 10% contre 13% pour l’ensemble des communes de France métropolitaine. Mais ce résultat masque d’importantes disparités régionales : les stations balnéaires du Nord (régions Normandie, Hauts-de-France, Bretagne, Pays de la Loire) ont des taux élevés de logements énergivores alors que les stations balnéaires du Sud (régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse) ont des taux faibles.
Le prix des logements est en moyenne 50% plus élevé dans les stations balnéaires : 4 578 €/m² en moyenne au 1er mai 2025 contre 2 950 €/m² en France métropolitaine. Le prix des logements dans les stations balnéaires a davantage augmenté qu’en France métropolitaine (+38% depuis 2014 contre +22%), et notamment pour les maisons durant la période post-covid : en 2 ans, entre juillet 2020 et juillet 2022, les maisons dans les stations balnéaires ont progressé de +25% (contre +16% pour les maisons en France métropolitaine), soit plus de +1% par mois sur cette période. Après avoir baissé en 2023 (-1,4% sur un an), les prix dans les stations balnéaires sont sur un plateau depuis début 2024 (+0,2% depuis 16 mois). Leur évolution est plus favorable que dans l’ensemble du pays. Les prix sont nettement plus élevés en région PACA (5 842 €/m² en moyenne dans les stations balnéaires) et Nouvelle-Aquitaine (5 132 €/m²). Les prix sont plus abordables en Bretagne (3 483 €/m²) ou en Normandie (3 543 €/m²).
Les 3 villes les plus chères de France sont des stations balnéaires : Saint-Jean-Cap-Ferrat (16 642 €/m²), Ramatuelle (15 844 €/m²) et Saint-Tropez (14 774 €/m²), et on compte 10 stations balnéaires parmi les 20 villes de France les plus chères. 4 En ce qui concerne le profil des acquéreurs dans les stations balnéaires, ils sont en moyenne de 9 ans plus âgés (54,6 ans contre 45,4 pour les acquéreurs en France métropolitaine).
La part des acheteurs étrangers dans les stations balnéaires est équivalente à celle observée en France métropolitaine (environ 8%).
Enfin, nous nous sommes intéressés au risque d’érosion côtière auquel sont soumis une partie des stations balnéaires. Depuis 2023, on observe que les prix dans les stations à risque évoluent au même rythme que ceux des autres stations.
Cette étude constitue la 4ème édition d’une publication annuelle sur les stations balnéaires (cf. la précédente : https://hub.fnaim.fr/hd/lmsi_819614/fr/note-stations-balneaires).
Ces communes stations balnéaires ont pour la plupart peu de résidents permanents (les 4/5e ont moins de 5 000 habitants). Elles concentrent une forte part de résidences secondaires : 47% contre 10% pour l’ensemble du parc de logements de France métropolitaine.
La part des logements énergivores (étiquettes DPE « F » ou « G ») est en moyenne moins importante dans ces communes : 10% contre 13% pour l’ensemble des communes de France métropolitaine. Mais ce résultat masque d’importantes disparités régionales : les stations balnéaires du Nord (régions Normandie, Hauts-de-France, Bretagne, Pays de la Loire) ont des taux élevés de logements énergivores alors que les stations balnéaires du Sud (régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse) ont des taux faibles.
Le prix des logements est en moyenne 50% plus élevé dans les stations balnéaires : 4 578 €/m² en moyenne au 1er mai 2025 contre 2 950 €/m² en France métropolitaine. Le prix des logements dans les stations balnéaires a davantage augmenté qu’en France métropolitaine (+38% depuis 2014 contre +22%), et notamment pour les maisons durant la période post-covid : en 2 ans, entre juillet 2020 et juillet 2022, les maisons dans les stations balnéaires ont progressé de +25% (contre +16% pour les maisons en France métropolitaine), soit plus de +1% par mois sur cette période. Après avoir baissé en 2023 (-1,4% sur un an), les prix dans les stations balnéaires sont sur un plateau depuis début 2024 (+0,2% depuis 16 mois). Leur évolution est plus favorable que dans l’ensemble du pays. Les prix sont nettement plus élevés en région PACA (5 842 €/m² en moyenne dans les stations balnéaires) et Nouvelle-Aquitaine (5 132 €/m²). Les prix sont plus abordables en Bretagne (3 483 €/m²) ou en Normandie (3 543 €/m²).
Les 3 villes les plus chères de France sont des stations balnéaires : Saint-Jean-Cap-Ferrat (16 642 €/m²), Ramatuelle (15 844 €/m²) et Saint-Tropez (14 774 €/m²), et on compte 10 stations balnéaires parmi les 20 villes de France les plus chères. 4 En ce qui concerne le profil des acquéreurs dans les stations balnéaires, ils sont en moyenne de 9 ans plus âgés (54,6 ans contre 45,4 pour les acquéreurs en France métropolitaine).
La part des acheteurs étrangers dans les stations balnéaires est équivalente à celle observée en France métropolitaine (environ 8%).
Enfin, nous nous sommes intéressés au risque d’érosion côtière auquel sont soumis une partie des stations balnéaires. Depuis 2023, on observe que les prix dans les stations à risque évoluent au même rythme que ceux des autres stations.
Cette étude constitue la 4ème édition d’une publication annuelle sur les stations balnéaires (cf. la précédente : https://hub.fnaim.fr/hd/lmsi_819614/fr/note-stations-balneaires).