Contact médias : Carol Galivel - 01 41 05 02 02 - 06 09 05 48 63 – galivel@galivel.com
Canicules : gérer les espaces pour réduire le budget climatisation
Selon l’Ademe, le chauffage constitue la plus grande part des dépenses énergétiques dans le secteur tertiaire suivi par la ventilation et la climatisation. La multiplication des épisodes de fortes chaleurs va inciter les entreprises à repenser l’usage des bureaux pendant la période estivale…
Le chauffage et la climatisation représentent jusqu’à 60 % de la consommation énergétique des immeubles de bureaux. Comme le chauffage en hiver, le recours à la climatisation doit désormais faire l’objet d’une rationalisation des espaces. « Pendant des décennies, on s’est concentré sur des isolations performantes, des LED économes, des systèmes de chauffage, climatisation et ventilation toujours plus sophistiqués mais on a occulté la sous-occupation des espaces. En la matière, ce qui est vrai pour le chauffage en hiver l’est aussi pour la climatisation en période estivale », souligne Nicolas Vauguier, directeur des partenariats chez Z#BRE
Optimiser la gestion de l’espace pour réaliser des économies d’échelle
Z#BRE, qui a parmi ses clients BlaBlaCar ou encore Servier, leur a permis, grâce à la digitalisation, de collecter les données liées à l’utilisation des bureaux afin d’optimiser et de rationaliser leur occupation. « Chez Z#BRE, on ne se contente pas de collecter des données. Notre plateforme SaaS agrège, fiabilise et structure les données issues de multiples sources comme des capteurs, des systèmes, des outils pour les transformer en indicateurs simples et activables, orientés pilotage des actifs et des usages », précise Nicolas Vauguier.
Un des objectifs est de regrouper tous les salariés dans un même immeuble, un même étage ou un même espace de travail. « Des entreprises le pratiquent déjà le lundi et le vendredi en raison d’un nombre important de télétravail. Cela est aussi plus intéressant pendant les périodes de congés. On évite de chauffer, rafraichir ou éclairer inutilement et couteusement l’intégralité du site. Cela permet aussi des économies sur des postes plus inattendus comme le ménage. Le « smart cleaning » utilise les données en temps réel pour identifier les zones à nettoyer et éviter les espaces déjà propres. Remplacer les plannings fixes par des routines dynamiques, optimise les prestations de nettoyage et améliore l’efficacité », poursuit-il.