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16 juil. 25

50ème édition du Prix littéraire Haussmann Consécration de trois visions sensibles de Paris, entre fiction, architecture et mémoire urbaine

« A Paris. Sur les pas des personnages de roman » d’Ismaël Jude remporte le premier prix. La FNAIM du Grand Paris, représentant les professionnels de l’immobilier en Île-de-France (hors Seine-et-Marne), organisait ce mercredi 9 juillet, la 50e édition du Prix Haussmann, prix littéraire emblématique qui distingue tous les ans un ouvrage mettant à l’honneur la richesse urbaine, historique, littéraire ou architecturale de Paris. Aux côtés d’un jury représentatif des acteurs de l’immobilier parisien, cette édition anniversaire s’est tenue sous la présidence exceptionnelle de Stephen Haussmann, descendant direct du célèbre Baron Haussmann, dont l’action visionnaire continue de structurer le paysage de la capitale.


En décernant le Prix Haussmann, la FNAIM Grand Paris ne se contente pas de distinguer un ouvrage. Elle contribue à la construction d’une mémoire urbaine vivante, à la diffusion de visions critiques sur la métropole, et à la valorisation de ceux qui, par les mots, permettent de mieux découvrir et habiter la ville.
 
Trois lauréats distingués pour cette 50e édition 
 
Dans un secteur souvent réduit à ses dimensions réglementaires, techniques ou financières, le Prix Haussmann met en lumière la richesse des regards portés sur Paris, son passé et son évolution. Cette année, le jury a sélectionné trois lauréats parmi une sélection de 5 ouvrages particulièrement riches et variés, témoignant de la vitalité éditoriale autour de Paris.
 
Le 1er Prix de cette 50e édition a été décerné à Ismaël Jude, pour son ouvrage À Paris. Sur les pas des personnages de roman, paru aux éditions Autrement. À la croisée de la promenade littéraire et de l’enquête urbaine, l’auteur arpente les rues de Paris à travers les figures de fiction qui l’ont peuplée, de Balzac à Annie Ernaux, en passant par Hugo ou encore Zola et Modiano. En redonnant vie aux quartiers traversés par la littérature, Ismaël Jude, construit une cartographie presque intime de la capitale, où la mémoire collective rejoint les émotions individuelles. Paris devient ici une scène romanesque vivante, à la fois décor, acteur et mémoire.
 
Avec son ouvrage Paris. Promenades d’architecture, publié aux éditions Parigramme, Simon Texier, historien de l’architecture, s’est vu décerné la place de second lauréat en proposant une série de promenades guidées, sous la forme de parcours érudits et accessibles, à travers les strates bâties de la capitale. Du Paris médiéval au contemporain, en passant par les chantiers haussmanniens, les façades Art déco ou les grands ensembles du XXᵉ siècle, ce livre est un véritable guide, sensible et rigoureux, pour lire la ville de Paris comme une archive à ciel ouvert.  
 
Le troisième prix de cette 50e édition a été attribué à Alexis Lecomte pour Paris 1850-1950, paru aux éditions Hugo Publishing. À travers un siècle de plans, cartes, affiches et photographies, Alexis Lecomte fait revivre la transformation radicale de Paris entre 1850 et 1950. L’ouvrage, superbement édité, retrace en images l’évolution de ses formes urbaines, dans une approche à la fois documentaire et poétique. Un hommage au génie graphique et à la mémoire des métamorphoses parisiennes.
 
Un jury représentatif des acteurs de l’immobilier parisien d’aujourd’hui
 
Une fois de plus, le Prix Haussmann était décerné par un jury pluridisciplinaire, incarnant la diversité des regards portés sur la ville de Paris : professionnels de l’immobilier, de l’architecture, du bâtiment, du logement, des notaires ou encore artisans du patrimoine bâti.
Sous l’impulsion d’Olivier PRINCIVALLE, président de la FNAIM du Grand Paris, le jury 2025 était composé de :
  • Stephen HAUSSMANN, président d’honneur du Prix ;
  • Maître Olivier CLERMONT, vice-président de la Chambre des Notaires de Paris ;
  • Laurence BERTAUD, présidente du Conseil régional de l’Ordre des Architectes d’Île-de-France ;
  • Philippe SERVALLI, président de la FFB Grand Paris Île-de-France ;
  • Hélène LE GALL, directrice générale des ADIL de Paris et du Val-de-Marne ;
  • Michel PIRES, administrateur de la CAPEB Île-de-France.
 
Le prix Haussmann : célébrer Paris tout en s’ancrant dans les enjeux urbains actuels
 
Depuis sa création, le Prix Haussmann participe à faire dialoguer mémoire urbaine, création littéraire et enjeux contemporains du territoire, le tout dans un esprit d’héritage et de passion pour la ville de Paris. En valorisant des regards sensibles, critiques ou prospectifs sur la capitale, le Prix participe à la transmission d’une culture partagée du territoire parisien.
 
« Le Prix Haussmann n’est pas un simple prix littéraire : il est un hommage vivant à l’histoire de Paris et à ceux qui la racontent, l’étudient ou la rêvent, » rappelle Olivier Princivalle, président de la FNAIM du Grand Paris.
 
A travers l’organisation de ce prix depuis déjà cinquante ans, la FNAIM du Grand Paris entend sortir de son rôle traditionnel d’organisation professionnelle pour tisser des ponts entre l’immobilier en tant que secteur et les milieux académiques et littéraires, contribuant à faire dialoguer les disciplines autour de thématiques en lien avec la transition urbaine du territoire parisien.